Société
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L’actualité politique avec le report du référendum constitutionnel, et la crise qui continue de secouer le Nord Mali, occupent la Une des quotidiens parus vendredi.
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Selon l’Indépendant, malgré le report sine die du référendum, «partisans et opposants de la révision constitutionnelle continuent d’animer les débats».
Ce que confirme l’Indicateur du renouveau qui écrit que «le Mouvement Trait d’union a organisé un cadre d’échanges pour mieux expliquer le contenu de la nouvelle Constitution aux organisations de la Société civile».
Nos confrères informent que ledit mouvement envisage un face-à-face entre Me Kassoum Tapo et Daba Diawara jeudi prochain.
«Révision constitutionnelle avortée, une descente aux enfers amorcée», titre le Combat qui indique que cette marche en arrière peut faire perdre beaucoup de points au président IBK et à son gouvernement auprès de l’opinion nationale.
«L’opposition ne doit pas crier victoire trop tôt», avertit le quotidien le Soir de Bamako, expliquant que «le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, tient encore à la révision constitutionnelle malgré le report du référendum».
Pour sa part, Info-Sept nous apprend que le report du référendum a toujours du mal a passé au sein de la majorité présidentielle et a pour conséquence, «un remaniement ministériel en perspective».
Parlant de sécurité, l’Indépendant informe qu’Iyad Ag Ghaly, le chef de la l’alliance terroriste au Sahel (Nosrte al-islam Wal-Muslim), s’est prononcé sur l’attaque du 17 juin contre l’armée à Bintagougou dans le Nord.
Selon ce journal, Iyad qui a revendiqué cette attaque terroriste a indiqué à travers un communiqué que son groupe a tué des militaires maliens sans en préciser le nombre. «Le groupe a aussi exposé des images sur les installations militaires incendiées au cours de l’assaut», écrit l’Indépendant.
Parmi les armes dévoilées dans la vidéo, figurent des armes anti-aériennes, des missiles guidés antichars, un véhicules aux couleurs de l’armée équipé d’une mitrailleuse 12,7, des lance-roquettes, des fusils d’assaut ainsi qu’une quantité importante de munitions.
Pour sa part le quotidien Info-matin renseigne : «Application de l’accord : la CMA se radicalise».
Le journal explique qu’après avoir refusé le retour de l’Etat a Kidal avant le 20 juin, les ex-rebelles «ont boycotté la cérémonie de remise au Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, de la Charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale».
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