Société
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Les questions d’économie, de gouvernance mais aussi de droits de l’homme s’affichent en couverture des journaux camerounais parus mercredi.
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Plus rien ne sera comme avant dans l’exécution des projets de développement, selon Le Quotidien de l’Économie qui, à la lumière des conférences élargies de programmation actuellement organisées par le ministère de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire, précise que les critères de maturation des réalisation des projets compteront désormais parmi les éléments décisifs avant tout engagement de l’État.
Le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune relaie intégralement les directives du chef de l’État, relatives à la préparation du budget 2018 : parachèvement du Plan d'urgence triennal pour l'accélération de la croissance (PLANUT) 2016-2018, intensification des préparatifs de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de football de 2019, opérationnalisation du Plan triennal «Spécial jeunes» 2017-2019 et encadrement soutenu des populations des régions affectées par l'insécurité transfrontalière.
Mais le même président Biya, renchérit Mutations, gagnerait aussi, et dans l’urgence, à pourvoir certains départements ministériels de secrétaires généraux, les titulaires ayant été, au terme de ses propres décrets, promus à d’autres hautes fonctions.
Cette publication a en effet enquêté sur ce vide fort préjudiciable dans trois ministères, pour constater que l’inertie est bien au rendez-vous depuis que lesdits secrétaires généraux, véritables «disques durs» des administrations publiques, ne font plus partie des effectifs.
Rien ne va non plus dans les mairies des régions septentrionales, aujourd’hui paralysées, selon L’œil du Sahel, du fait de la crise sécuritaire qui absorbe rapidement leurs maigres ressources provenant des centimes additionnels communaux (CAC).
Et les choses risquent d’empirer sur le front de la lutte contre la secte islamiste Boko Haram, répond en écho Repères qui fait état de risques de crise ouverte entre le pouvoir de Yaoundé et le Département d’État américain, ce dernier enquêtant sur des accusations de violations de droits de l’homme par les forces de sécurité dans la guerre contre le groupe terroriste et la gestion de la crise anglophone.
«Mais le gouvernement brille par un attentisme qui pourrait coûter au pays une précieuse assistance sécuritaire américaine», avertit le bihebdomadaire : une sombre perspective, quand on sait que depuis 2014, les États-Unis offrent une assistance financière significative à l’armée du pays, qui a reçu en décembre 2016 un appui d’environ 70 milliards FCFA, appelée à doubler au cours des prochaines années mais à condition d’avoir une bonne réputation en matière de respect des droits de l’homme.
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