Société
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Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment, les relations Maroc-Angola, la corruption dans le secteur foncier, le paysage politique, la situation du secteur de l’éducation ainsi que l’activité économique nationale.
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+L’Opinion+ souligne que le Maroc et l’Angola ont marqué, lundi à Rabat, leur rapprochement après vingt années de frictions en raison notamment de la question de l’intégrité territoriale du Royaume.
Deux accords de coopération relatifs à la suppression de visas pour les passeports diplomatiques et aux consultations politiques ont ainsi été signés par le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, et son homologue angolais, George Rebelo Pinto Chikoti, en visite dans le Royaume, fait savoir la publication.
+L’Economiste+ revient sur la corruption dans le secteur foncier. « On a peur du mot corruption dans les affaires de spoliations foncières : on a si peur de nommer le problème qu’il se transforme en monstre, dévorant la réputation de l’Etat », écrit-il.
« Et pourtant ce n’est pas grand-chose : deux ou trois petits réseaux de juges, d’avocats, de greffiers et de fonctionnaires à la Conservation foncière, toujours les mêmes, qui se sont entendus pour détourner 0,00022% des actes des cessions ! Et que leurs collègues n’osent pas dénoncer », déplore le journal.
+Rissalate Al Oumma+ s’intéresse au paysage politique national. Le quotidien appelle à ne pas dénigrer les partis politiques et leur coller des accusations gratuites, car, explique-t-il, ce sont en dernier compte des institutions de la société, qui œuvrent à l'encadrement et à la formation politique des citoyens, à la promotion de leur participation à la vie nationale et à la gestion des affaires publiques, concourent à l'expression de la volonté des électeurs et participent à l'exercice du pouvoir.
Et si des partis font face à des problèmes internes, manquent à leur devoir ou s’enfoncent dans des désaccords politiques, cela doit être réglé avec le dialogue et dans le cadre de leurs règlements intérieurs et des lois, suggère-t-il, mettant en garde contre toute tentative de sous-estimer ces institutions capitales, qui restent un des acteurs essentiels sur lesquels repose la démocratie.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ aborde la situation du secteur de l’éducation. Selon la publication, le secteur doit être prioritaire, et ne doit pas être traité par des palliatifs, mais exige une audacieuse révolution structurelle, qui touche notamment ses ressources humaines et son contenu, estime l’auteur de l’article.
La réforme de l’enseignement doit viser de prime abord l’école publique, qui doit être réhabilitée, suggère-t-il.
Au registre économique, +Aujourd'hui le Maroc+ relève que l’activité économique en 2017 devrait reprendre après le fort ralentissement observé en 2016.
La croissance devrait s’accélérer à 4,4 p en 2017. C’est ce que prévoit la Banque centrale marocaine dans son récent rapport sur la politique monétaire, approuvé lors de la deuxième réunion trimestrielle de son, tenue mardi 20 juin. La reprise serait portée par un rebond de la production céréalière estimée par le département de l’agriculture à 102 millions de quintaux, indique le quotidien.
+Al Alam+ précise que le déficit du commerce extérieur s’aggrave de 35,8% à fin avril. Durant les quatre premiers mois de 2017, les échanges extérieurs du Maroc ont été marqués par une aggravation de 35,8% du déficit de la balance commerciale de10,6 milliards de DH en valeur absolue.
Cette aggravation est attribuable à l'augmentation des importations (+10,1%), plus importante que celle des exportations (+3,2%), note l'Office des changes, cité par le journal.
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