Société
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Le procès en diffamation que le député Karim Keita, député et fils du président de la République, a intenté au directeur de publication du journal le Sphinx, et dont le verdict a été prononcé la veille, fait ce mercredi la couverture principale des quotidiens qui n’oublient, toutefois, pas la controverse sur le projet de révision constitutionnelle.
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‘’Le juge a rejeté hier la plainte de Karim Keita pour vice de forme’’, titre en manchette le quotidien l’Indépendant selon le motif du rejet provient de ‘’la différence entre la citation remise au prévenu et celle déposée au parquet.’’
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‘’Le fils du président perd procès’’, écrit pour sa part le quotidien le Combat. En accédant aux exceptions des avocats de la défense et de ‘’débouter Karim Keita, le juge à travers cette décision, démontre la grandeur de la justice malienne’’, écrit le Combat.
Globalement les confrères se félicitent du verdict de ce procès, même si on peu noter le silence, sur le sujet, du quotidien Info-Matin, un journal proche du parti au pouvoir.
L’autre sujet du jour est relatif à la controverse suscitée par le référendum sur la révision constitutionnelle. Après l’opposition, des partis de la majorité comme Yelema de l’ancien Premier ministre Moussa Mara et le CNID de Mountaga Tall, c’est au tour des magistrats de faire savoir leur rejet du projet. Selon plusieurs journaux, les magistrats menacent d’aller en grève illimitée pour protester contre la révision constitutionnelle.
Info-Matin renseigne que les deux syndicats de magistrats se sont réunis hier en assemblée unitaire et à l’occasion, ‘’ils ont exigé le retrait pur et simple du nouveau projet de révision de la constitution. Pour Info-Matin, ‘’le point qui irrite le plus les magistrats est celui relatif à l’ouverture du conseil supérieur de la magistrature aux non-magistrats.’’
L’Indépendant, au sujet de cette assemblée unitaire des magistrats, révèle que ces derniers ont décidé de plusieurs points comme ‘’ouvrir une pétition en ligne, établir un rapport destiné au président pour le retrait du projet de révision, participer à toutes les marches de protestations contre le projet de révision constitutionnelle, marcher en robe de la cour d’appel de Bamako jusqu’à la cour suprême, en fin observer une grève illimitée jusqu’au retrait du texte.’’
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