Société
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Le 09 juin, le Centre d’accompagnement des autochtones pygmées (CAMV) a organisé une réunion d’évaluation de l’application des conditions de l’accord conclu en 2014 par les peuples autochtones de Bukavu et les autorités. Selon cette convention, un accès aux terres du Parc national de Kahuzi Biéga devait être accordé aux populations autochtones, en l’occurrence les Pygmées.
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Pourtant, selon le CAMV, 3 ans après la signature de l’accord, les Pygmées continuent de vivre dans des conditions précaires. Ils n’ont jusque-là aucun accès aux terres du Parc, comme convenu avec les autorités en 2014, et ils ne bénéficient d’aucune assistance sanitaire de l’Etat et des responsables du parc.
Le CAMV a exigé, après la réunion, que l’accord conclu en 2014 soit respecté, pour que les Pygmées de Bukavu retrouvent l’accès aux terres d’où ils ont été chassés.
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