Justice
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Une mission de la cour pénale internationale (CPI) est attendue dans la capitale gabonaise en ce mois de juin. Cette mission d’inscrit dans le cadre d'enquête sur la crise postélectorale d’aout 2016. En attendant l’arrivée de la CPI, les victimes et représentants de victimes s’activent déjà.
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Pour faire la lumière sur les évènements de la crise postélectorale, la CPI séjournera dans les prochains jours au Gabon à la demande des autorités du pays. Cette mission d’enquête sur l’ouverture d’un examen préliminaire rencontrera plusieurs parties dont les autorités de la Justice, de la Défense, de l’Intérieur, des membres de la société civile, des missions diplomatiques ainsi que des journalistes. L’objectif de cette mission est examiner les éléments mis à sa disposition afin d’établir l'existence ou non de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité ou de génocide, relevant de sa compétence, et décidera plus tard de l’ouverture ou non d’une enquête.
En prélude à l’arrivée de la mission de la CPI, les victimes et représentants des victimes ont mis sur pied un collectif. Le but de ce regroupement sera d’exiger entre autres dans une démarche coordonnée, les réparations attendues.
Rappelons que de nombreux dégâts ont été perpétrés à la suite de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 27 août 2016 par des bandes armées. Il a été enregistré lors de la crise, des pertes en vies humaines, des magasins incendiés ainsi que des édifices publics, des commerces saccagés et vandalisés.
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