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Maroc Politique, social et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains


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Les quotidiens et hebdomadaires marocains consacrent de larges commentaires à la CEDEAO, aux manifestations d’Al Hoceima, à la régionalisation et aux enjeux de la préservation des ressources hydriques.

+Finances News Hebdo+ revient sur l’adhésion du Maroc à la CEDEAO. Cette communauté a donné son accord de principe à la demande d'adhésion du Maroc à ce groupement régional. "Le contraire aurait été un affront ou plutôt un scandale au regard notamment du rôle central que joue depuis plusieurs années le Royaume sous la conduite éclairée du Souverain dans le continent africain", écrit l’hebdomadaire.

Cet accord « se veut une reconnaissance de l’engagement personnel de SM le Roi Mohammed VI dans cette région. Un engagement qui est loin d’être une clause de style, car concrètement il se traduit par plus de 25 visites effectuées par le Souverain dans les pays de la CEDEAO depuis 2001, au cours desquelles plus de 600 accords ont été signés, donnant ainsi une forte impulsion à la coopération sud-sud », souligne-t-il.

Abordant les manifestations d’Al Hoceima, +Challenge+ affirme que la situation que vit la région d’Al Hoceima « a montré l’incapacité d’action de nos représentants élus, censés être des interlocuteurs fiables et écoutés. Ayant fui, pour beaucoup d’entre eux, leurs responsabilités, ils se sont tournés vers le gouvernement et surtout le ministère de l’Intérieur pour vider ce qui leur reste en crédibilité. Ils déplorent la dégradation de la situation, exigent la protection des biens et de personnes, condamnent les débordements et reprochent au gouvernement son choix de l’approche sécuritaire pour ramener le calme ».

+Le Temps+ indique, pour sa part, qu’ « un constat devait être fait et rappelé de manière très claire : les forces de l’ordre, gardiennes de la sécurité et de la stabilité du pays, ont fait preuve le long de ce "Hirak" d’un sang-froid exemplaire ».

« La gestion du stress sécuritaire est une affaire de professionnels de haut vol. Les éléments de la Police et de la Gendarmerie ont, en effet, déployé des capacités remarquables à contenir des violences qui les prenaient directement pour cibles tout en maintenant l’ordre dans une région passablement transformée en poudrière. Contrairement aux allégations colportées ici et là sur les réseaux sociaux, point de débordement ni d’exactions dans le dispositif de sûreté mis en place », ajoute-t-il.

Pour +Le Reporter+, mis à part le fait que chaque soir, après la rupture du jeûne, les manifestations dites pacifiques se poursuivent en l’absence des principaux meneurs du mouvement, « il n’y a plus de visibilité sur la suite des événements, et encore moins sur les perspectives d’une sortie de crise ».

« Car, si au début, les choses étaient claires avec, d’un côté, le mouvement de contestation baptisé "Hirak", et de l’autre, les autorités locales et représentants du gouvernement… Par la suite, il est devenu moins facile de savoir avec précision qui est face à qui est, donc, qui peut dialoguer avec qui », relève la publication.

+La Vie Eco+ écrit : « Si par exemple, l’on avait informé à temps en toute transparence et à grande échelle l’opinion publique sur l’avancement des projets d’Al Hoceima, cela aurait probablement barré la route à ceux qui en ont fait un prétexte pour instiguer des mouvements de foule pour déguiser parfois d’autres desseins. Si les responsables locaux étaient connectés à la réalité du terrain via les canaux d’information on aurait probablement pu désamorcer à temps les contestations à travers le dialogue, l’échange, l’explication, l’argumentation et la transparence », constate-t-il.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ commente l’adoption par le gouvernement des décrets d’application de la loi sur la régionalisation. Le journal affirme que le retard qu’a pris l’adoption de ces textes a gâché le tiers du travail régional et a contribué à la persistance des dysfonctionnements relatifs aux procédures des relations avec l’Etat et ses institutions financières et aux règles des emprunts.

Le gaspillage du temps de développement entraîne de nombreux problème au pays et génère un coût considérable à plusieurs niveaux, relève le quotidien, précisant que de grands projets déjà inaugurés, qui devaient apporter des solutions, deviennent un problème social avec de fâcheuses répercussions.

+L’Opinion+ revient sur la préservation des ressources hydriques. Le quotidien affirme que le Maroc, à l’instar de toutes les nations de la région MENA et, au-delà de l’Europe et de nombreuses autres régions du globe, est affecté par la hausse des températures et le fléchissement de la pluviométrie qui conduisent à la baisse du niveau piézométrique des nappes phréatiques.

Incontestablement la conjugaison de ces trois facteurs induit l’approche inexorable d’une période de sécheresse qui sera hautement préjudiciable pour la population qui, tandis que sa démographie s’accroît, la ressource hydrique diminuerait, estime le journal.

Quelle que soit la posture adoptée, qui peut parfois aller jusqu’au déni, il convient de dépasser les polémiques et de raisonner de manière factuelle, car une fois admises les problématiques, il reste à réunir les compétences et sélectionner les solutions qui permettent de s’adapter et dépasser les perspectives qui s’annoncent catastrophiques, suggère-t-il.



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