Société
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Photo d'Illustration
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Le secteur des églises et confessions religieuses de la ville de Kinshasa s’en trouverait bientôt mieux règlementé. Un ultimatum a été lancé aux Eglises en ce qui concerne aussi bien les occupations de voies publiques que les nuisances sonores dont elles sont à l’origine.
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Avant la fin du mois de juin, les populations de Kinshasa devront être exemptées des manifestations publiques et des tapages quotidiens et nocturnes des églises. " A partir du 26 juin, la Police nationale commencera à mettre de l’ordre. Il faut être bénéficiaire d’une autorisation préalable avant d’utiliser l’espace de l’Etat. Et dans ce cas-là, la police est dans l’obligation de vous accompagner", indique un ultimatum de la police.
Au terme de plusieurs rencontres entre les autorités policières et celles des confessions religieuses, il a été défini ces prochaines nouvelles mesures. "Nous restons dans les principes. Ils exigent que quand il y a une église quelque part, elle doit d’abord avoir les autorisations d’existence. Etant donné le nombre de gens qui fréquentent cette église, si cela nécessite l’utilisation de l’espace de l’Etat, qu’est-ce qu’il faudrait également faire ", a expliqué le commissaire provincial de la Police de la ville de Kinshasa, le général Célestin Kanyama.
Elles visent à la sécurisation des fidèles de ces églises, mais à l’organisation dudit secteur.
"Je crois que pour un enfant de Dieu que nous sommes ici nous n’avons pas l’intérêt de défier l’Etat. Nous ne gagnons rien à le faire. C’est question que chacun d’entre nous comprenne que ce qu’on me demande c’est pour notre intérêt, c’est pour sécuriser les enfants de Dieu ", espère le général Célestin Kanyama.
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