Société
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Les quotidiens burkinabè ont commenté ce mardi, l’actualité nationale marquée par l’arrêt de travail des agents du Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo (CHU-YO) de Ouagadougou ainsi que l’inhumation de l’homme politique et chercheur, Dr Valère Dieudonné Somé.
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«Inhumation de Dr Valère Dieudonné Somé : Pluie d’hommages à un digne fils de la Nation», arbore en sa manchette le quotidien national Sidwaya qui renseigne que décédé le 31 mai 2017 à Paris en France, Dr Somé a été inhumé, hier lundi au cimetière municipal de Gounghin à Ouagadougou.
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De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Inhumation de Valère Somé : Désormais à la +droite du père+ de la révolution», là où Le Pays se contente de mentionner : «Valère Somé conduit à sa dernière demeure».
Le sujet est évoqué dans ‘’Les News du jour’’ du journal privé Aujourd’hui au Faso, sous le titre: «Décès de Valère Somé : l’homme repose désormais au cimetière de Gounghin».
Toujours à propos de morts, L’Observateur Paalga laisse lire à sa Une : «Eboulement à Zongo : cinq enfants engloutis par cette terre… nourricière».
Le Pays dans sa rubrique ‘’Révélations’’, informe qu’un arrêt de travail a été observé au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), suite à l’agression de trois agents de santé.
Le confrère a publié un communiqué du service de communication du CHU-YO qui renseigne qu’en réaction à cette agression, la sous-section CHU-YO du Syndicat autonome des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) a débrayé, hier lundi.
A ce propos, Aujourd’hui au Faso affiche en première page : «Agression d’agents au CHU Yalgado Ouédraogo : pour le SYNTSHA, trop c’est trop !».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga fait remarquer que «les agents ont arrêté le travail pour 24 heures pour exiger l’arrestation des agresseurs avant d’envisager une reprise du travail».
Selon le quotidien, l’arrêt de travail a été décidé après que trois agents de santé ont été agressés dans la section traumatologie de l’hôpital Yalgado Ouédraogo, hier lundi 5 juin 2017 aux environs de 3H du matin.
«Ils ont été pris à partie par les accompagnateurs d’un accidenté, suite au décès de ce dernier», précise L’Obs.
Quant au journal Le Quotidien, il consacre son éditorial aux mauvaises conditions de travail dans les centres de santé, estimant que «l’Etat doit prendre les taureaux par les cornes».
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