Société
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Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent le gros de leurs commentaires aux examens du Baccalauréat, au secteur financier et à la question de la surpopulation.
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+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que toute tentative de fraude aux examens du Baccalauréat 2017 sera sévèrement sanctionnée. C’est ce que vient d’annoncer le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, rappelant que la loi 02-13, qui prévoit notamment des peines contre les tricheurs, est entrée en vigueur le 19 septembre 2016, date de sa publication au Bulletin officiel.
En effet, le texte prévoit une peine d’un mois à deux ans de prison ferme ainsi que des amendes allant jusqu’à 100.000 dirhams, selon la gravité de la fraude, rappelle la publication, ajoutant que les élèves pris en flagrant délit de tentative de fraude seront avertis, dans un premier temps, par les surveillants qui leur retireront les feuilles d’examen en cas de récidive.
+L'Economiste+ se penche au secteur financier. Le journal observe ainsi que ce secteur « continue de subir un double diktat : celui des exigences d’un interminable dispositif prudentiel et celui d’une gymnastique d’harmonisation comptable ».
« D’abord le dispositif prudentiel. Quelle que soit leur solidité, les banques doivent continuellement rendre des comptes sur leur capacité à faire face à la montée du risque. Le basculement du modèle des pertes avérées, avec des banques qui provisionnaient jusque-là la créance impayée au moment où le sinistre se produit, vers celui du modèle des pertes potentielles, est un changement majeur. Il aura des conséquences à la fois sur les marges de solvabilité et l’effort de provisionnement », explique-t-il.
+Al Ittihad Al Ichtiraki + revient sur le problème de la surpopulation carcérale. Le journal indique que « ni les politiques publiques relatives aux prisons, ni la réforme du système judiciaire ni les recommandations du Conseil national des droits de l’Homme ou les revendications des ONG n’ont permis de limiter la surpopulation carcérale », précisant qu’en 2016, les établissements pénitentiaires avaient accueilli 106.000 nouveaux détenus, dont seulement 2.133 ont vu leurs affaires définitivement jugées, alors que le reste étant encore placé en détention préventive.
Il souligne l’urgence de résoudre ce problème, notamment par l’instauration de peines alternatives et le recrutement de nouveaux magistrats, formant l’espoir de voir proposer des « initiatives législatives susceptibles de traduire les recommandations dans les faits ».
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