Société
|
|
La situation d’insécurité qui prévaut dans centre du Mali, avec ses répercussions sur le quotidien des populations, est un sujet de premier ordre dans les quotidiens parus ce jeudi.
|
« Centre du Mali, les passagers vivent le calvaire à Djenné carrefour », révèle le quotidien Les Echos en manchette.
Impossible de passer à cet endroit entre 18 heures et 6 heures du matin dans les véhicules de transport en commun. Tous les passagers allant ou venant de Mopti au des régions du nord sont bloqués à ces heures indiquées, relève le journal.
« Cette décision a été prise par les autorités maliennes à cause de la dégradation des conditions sécuritaires dans le centre du pays, devenu l’épicentre du djihadisme », précise le confrère. Les passagers sont obligés de dormir à la belle étoile à 100 km de Mopti et de se prendre en charge pendant cette escale forcée.
L’autre aspect de la situation sécuritaire dans le centre du pays évoqué dans la presse est la destruction d’écoles dans la région de Mopti.
« Encore hier mercredi 31 mai, des écoles et mairies de Sah et de Guijo-Saré, dans le cercle de Youwarou, région de Mopti, ont été saccagés et incendiées par des hommes armés », indique le journal Le Républicain.
En tout « près de 300 écoles sont fermées dans la région de Mopti », selon le Parena, un parti d’opposition.
La même formation politique « invite le gouvernement à sortir de l’immobilisme, à prendre la mesure de la gravité de la situation et agir de manière à assurer la sécurité des biens et des personnes », conclut le Parena dans les colonnes du quotidien Le Républicain.
En politique, L’Indépendant s’intéresse, en une, au financement des partis politique au titre de l’exercice 2016.
Ce quotidien informe que la manne financière distribuée était de 3 milliards de FCFA et que 57 formations ont eu droit à cet argent.
« Le RPM, parti au pouvoir, est en tête avec 703 millions, puis arrive seconde position, l’ADEMA (majorité présidentielle) avec 268 millions, suivent l’URD, principal parti d’opposition avec 259 million et le CODEM avec 92 millions (majorité).
Le quotidien Le Combat se plaint de la présence du président IBK aux obsèques du fils du chérif de Nioro, leader musulman très influent, mardi. « IBK a Nioro, pas à Nampala, (localité ou des soldats maliens ont été récemment tués et enterrés), une catégorisation malsaine », écrit le journal.
Le Républicain rapporte par ailleurs qu’ ‘’1 militaire a été tué et au moins 3 autres blessés dans un accident de la circulation’’ à Niafunké, dans le nord du Mali.
|
|