Société
|
|
Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent leurs Unes à divers sujets avec un accent particulier sur la lutte contre la corruption et les manifestations d'Al Hoceima.
|
+Al Ittihad Al Ichtiraki+, qui s’attarde sur la lutte contre la corruption, affirme que bien que la stratégie nationale pour la lutte contre la corruption ait été adoptée en novembre 2016, le décret relatif à la création de sa commission nationale n’a pas encore vu le jour.
L’existence d’une stratégie requiert également des supports législatif, institutionnel et communicationnel, relève-t-il, soulignant la nécessité majeure d’adapter les lois qui ouvrent encore la porte à la corruption et de prendre en compte ce problème lors de l’adoption de nouvelles lois, telles que celle sur l’accès à l’information.
Il appelle à répondre à toutes les exigences requises par l’Instance nationale de la probité et de lutte contre la corruption.
+L’Economiste+ revient sur les manifestations d’Al Hoceima. La publication écrit qu’il n’est pas certain que la ville d’Al Hoceima soit la plus touchée par la crise.
Mais, depuis vendredi dernier, les contestations ont dévié vers un inquiétant mécanisme, où les premières marches pacifiques sont en train de se transformer en pêcherie de mosquées, en caillassage de forces de l’ordre et attaques de symboles des institutions, relève-t-il, soulignant que les Marocains ne pourront cautionner ces actes.
La population d’Al Hoceima et des environs ont certes des revendications sociales et économiques légitimes et ont droit de les exprimer, mais pénétrer dans une mosquée et entraver volontairement l'exercice d'un culte ou occasionner volontairement un désordre de nature à en troubler la sérénité est un comportement inadmissible, souligne de son côté +Bayane Al Yaoum+.
+Al Bayane+ rapporte que le procureur général du Roi près la Cour d’appel d’Al-Hoceima a annoncé l’arrestation de 20 personnes, les 26 et 27 mai 2017, pour de présumés crimes et délits portant atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et pour d’autres crimes de droit commun.
Un communiqué du procureur général, cité par le journal, précise que le ministère public avait chargé la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) de mener les investigations nécessaires pour déterminer les actes criminels présumés perpétrés par certains individus ou que ces derniers auraient incité à commettre.
|
|