Société
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Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se concentrent sur nombre de sujets notamment les manifestations d'Al Hoceima, la croissance économique et le rythme de l’activité pendant ramadan.
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Abordant les manifestations d’Al Hoceima, +Finances News Hebdo+ indique que depuis plusieurs mois « la quiétude de cette province est fréquemment interrompue par des manifestations sporadiques, sur fond de revendications sociales », faisant avoir que les citoyens d’Al Hoceima « veulent de meilleures conditions de vie, du travail, des infrastructures…Bref, des revendications légitimes ».
La publication appelle à « faire preuve de vigilance » afin que ces mouvements de protestation ne soient pas « récupérés par ces forces obscures qui ont pour leitmotiv de déstabiliser le Royaume ».
Pour +Maroc Hebdo+, « la partie prenante la plus impliquée est assurément le gouvernement ».
« Ce gouvernement est déjà fragilisé par la crise qui, durant six mois, a conduit au forceps à sa mise sur pied. Pourrait-il prévenir la principale leçon à tirer de cette situation ? Pour se faire entendre, il n’y a que la contestation", relève le journal.
Dans le même sillage, +L’observateur du Maroc et d’Afrique+ estime que « la manière de gérer les protestations d’Al Hoceima, qui laisse énormément à désirer, a mis en lumière de manière éclatante la faillite des intermédiaires ».
« Les atermoiements de l’exécutif ainsi que la frilosité des partis, voire leurs contradictions, sont la preuve de leur incapacité à encadrer les populations. Car, rappelons-le, malgré la légitimité d’une partie des revendications de la population rifaine, cette région n’est pas l’oubliée des investissements publics et ces mêmes revendications pourraient être dupliquées par la majorité des régions du Maroc, qui ont besoin de plus de services publics, d’opportunités d’emploi et de filets sociaux », relève-t-il.
+Le Reporter+ affirme que la négociation serait le meilleur moyen pour trouver une solution à ce genre d’affaires.
« Il n’y en a pas d’autre qui garantisse à la fois l’autorité de l’Etat et le respect des droits du citoyen », souligne l’hebdomadaire.
+Challenge+, qui aborde la croissance économique, indique que « l’émergence économique tant souhaitée par nos décideurs et tant attendue par les Marocains, tarde à venir. Notre PIB augmente à faible rythme et nos investissements ne produisent pas la rentabilité attendue dans plusieurs secteurs".
« Les analystes des institutions internationales ont souvent mis en relief la faible connexion entre notre système éducatif et le monde de l’entreprise, comme ils ont qualifié les obstacles sociaux, judiciaires et administratifs de frein à la croissance économique », explique-t-il, appelant à « être aux côtés de ceux qui travaillent qu’ils soient entrepreneurs, cadres ou simples ouvriers ».
+La Vie Eco+ s’attarde sur l’activité pendant Ramadan. L’hebdomadaire affirme que « Ramadan n’est pas un mois de dynamisme pour tous. Il est malheureusement aussi synonyme de baisse de productivité dans de nombreuses activités et filières ».
« Les chantiers tournent souvent au ralenti. Les administrations et les bureaux souvent désertés très tôt dans la journée malgré des horaires de travail réaménagés. Les services publics fonctionnent en mode somnolence", fait-il savoir.
+Bayane Al Yaoum+ attire l’attention sur plusieurs comportements adoptés pendant ce mois, citant l’indolence des fonctionnaires dans les administrations publiques, un manquement au devoir professionnel et une fraude croissante sur les marchés.
Le quotidien appelle le gouvernement et le Parlement à poursuivre les réformes et la mise en œuvre des programmes publics afin de ne pas gaspiller tout un mois.
+Assabah+ souligne que les prix des produits de grande consommation se sont excessivement élevés si bien que les citoyens « se sont trouvés captifs dans des bateaux de pirates qui voguent vers l’inconnu ».
Le renchérissement du prix des denrées de consommation courante pendant Ramadan « est un forfait inexpiable », écrit-il, interpellant le gouvernement, qui « n’a pas réussi à traduire les mesures préventives dans les faits ».
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