Société
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Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur divers sujets notamment le mémorandum de la Banque mondiale sur le Maroc, la situation du secteur de la santé et la politique fiscale du gouvernement.
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+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, lundi à Rabat, la cérémonie de signature d’accords relatifs au projet du Gazoduc Nigéria-Maroc et à la coopération maroco-nigériane dans le domaine des engrais.
Au début de cette cérémonie, le ministre nigérian des Affaires étrangères, M. Geoffrey Onyeama, a rappelé la dernière visite du Souverain à Abuja lors de laquelle les deux pays avaient décidé d’aller de l’avant dans la coopération entre les deux pays pour qu’elle englobe différents domaines.
+L’Economiste+, qui aborde le mémorandum de la Banque mondiale sur le Maroc, indique que l’institution financière internationale a présenté ce qui sera sans doute une analyse de référence pour le développement du Maroc, notant que le rapport met l’absentéisme et la corruption comme des éléments majeurs de la déliquescence de la santé publique et de l’enseignement.
Il souligne que le travail de la Banque mondiale pose d’autres questions, sous forme de paradoxes qui concernent l’aspect économique et social au Maroc.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ commente la situation du secteur de la santé au Maroc. Le journal estime que les débats relatifs au secteur de la santé dans le cadre de l’examen du projet de loi de Finances 2017 au Parlement ont mis la lumière sur les dysfonctionnements au niveau des infrastructures, des ressources humaines et de la gestion.
Il relève que la santé est un secteur stratégique parce qu’il touche la vie des citoyens, estimant anormal que le budget qui lui est alloué ne dépasse pas 5,70% du budget général de l’Etat.
Il explique que le Maroc est parmi les pays qui dépensent le moins pour la santé de ses citoyens, soulignant qu’au cours des cinq dernières années, ce taux n’a pas dépassé 4,9%.
Pour ce qui est de l’élément humain, le journal fait savoir qu’il est de 1,51 médecin pour 1.000 habitants, loin des 4,45 médecins pour 1.000 habitants que préconise l’Organisation mondiale de la santé.
Selon lui, le système de santé connaît des dysfonctionnements profonds à cause de plusieurs contraintes et des besoins urgents en termes de soins des citoyens, appelant à mettre en place des politiques publiques adéquates pour mettre un terme à ces contraintes et améliorer l’accès de la population aux soins.
Sur le même registre, +Dernière Heure+ écrit que le mémorandum de la Banque mondiale sur le Maroc, intitulé « Le Maroc à l'horizon 2040 : Investir dans le capital immatériel pour accélérer l’émergence économique », propose une analyse exhaustive des performances économiques récentes du pays ainsi que des perspectives de croissance pour les vingt prochaines années.
Ce rapport propose une feuille de route pour définir les réformes susceptibles d’améliorer les indicateurs économiques et sociaux en une génération, indique le quotidien, citant un communiqué de la Banque mondiale.
+Al Akhbar+ commente la politique fiscale du gouvernement. Le journal estime que l’actuel gouvernement ne dispose pas d’une politique fiscale claire, notant que les partis politiques qui ont pris part aux dernières élections législatives ne disposent pas de propositions fiscales équitables et justes pour mettre fin au déficit budgétaire.
Selon lui, il n’existe pas de lien entre une politique fiscale et l’encouragement de l’investissement, car ce dernier se fait par le biais de la facilitation des procédures administratives et la levée des obstacles qui obstruent la réalisation des projets sur le terrain.
Au volet économique +Al Bayane+ relève que les réserves internationales nettes du Maroc se sont établies à 244,4 milliards de dirhams au 05 mai 2017, en croissance de 1,1% par rapport à la même période un an auparavant.
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