Société
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Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation du champ politique national, la question de l'environnement et les relations maroco-françaises, la réforme du statut général de la fonction publique et la situation du système éducatif national.
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+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ revient sur la situation du champ politique national. L’hebdomadaire affirme que « les journalistes ont des difficultés à suivre une vie politique atone », expliquant que « les journaux télévisés parlent des informations de l’étranger parce qu’il ne se passe rien d’attrayant au sein des formations politiques ».
« On y est arrivé parce que nos partis, sans exception, refusent la remise en question, le renouvellement, le rajeunissement », estime-t-il, les exhortant à « se moderniser, se structurer autour de projets claires, s’ouvrir aux jeunes, et à la société en général ».
+Challenge+ indique que le Maroc qui vit au rythme de son environnement a décidé d’emprunter depuis des années la voie du changement pour inventer les moyens de son ancrage dans son continent et pour consolider ses relations diplomatiques par la force de l’initiative et la rationalisation des moyens à par un changement de mentalité et de méthode de travail ».
+La Vie éco+, qui aborde la question de l’environnement, affirme que l’Etat, en contrepartie des milliards de dirhams qu’il accorde chaque année aux communes, est en droit d’exiger des résultats ou du moins des actions d’urgence parce que touchant des questions de salubrité et de santé publiques.
Et si des communes ne remplissent pas le cahier des charges sur la question environnementale, « elles doivent en répondre par exemple en se voyant privées de ressources qu’elles étaient censées engager. Au contrario aussi, et du moment que le Maroc est résolument engagé dans une véritable révolution verte, les élus qui font montre d’implication sérieuse dans les dossiers environnementaux devraient avoir droit à une carotte budgétaire ou autres », suggère-t-il.
+Finances News hebdo+ évoque l’impact de l’élection d’un nouveau président français sur les relations maroco-françaises. Les relations entre le Maroc et la France « vont aller en se consolidant, même après le départ de François Hollande. Cela personne n’en doute », affirme la publication, soulignant que les deux pays « ont une tradition de coopération qui embrasse plusieurs domaines ».
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ s’intéresse à la réforme du statut général de la fonction publique. Le quotidien affirme que ce statut, qui date de 1958, a besoin d’une réforme radicale qui prendrait en compte tous les défis et les exigences afin que l’administration marocaine et ses fonctionnaires « puissent dépasser une situation devenue un lourd fardeau à plusieurs égards ».
Et de souligner que le gouvernement a évoqué ce dossier lors de sa troisième réunion après son investiture et lancé le chantier de la réforme visant à développer le système de gestion des ressources humaines, assurer la formation continue, accroitre la performance et renforcer la protection sociale du fonctionnaire.
+Assabah+ revient sur la réforme du système éducatif national. L’éditorialiste affirme que l’enseignement au Maroc « n’exige pas une réforme, mais une gouvernance rationnelle et une bonne mise en œuvre d’une feuille de route bien tracée », dont le socle serait la Vision stratégique de la réforme de l’école marocaine, qui définit les contours de l’école voulue par les Marocains, à savoir « une école de qualité, ouverte et permettant l’accès à la vie professionnelle ».
C’est pourquoi le ministre de l’Education nationale a lancé la dynamique de travail, entamé la mise à exécution des recommandations et des projets de solutions et s’est penché en toute diligence sur les problèmes structurels, explique-t-il, estimant que l’échec « sera cette fois-ci synonyme de la mort clinique » de l’école marocaine.
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