Société
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Un autre groupe de filles de Chibok est libre depuis ce weekend. Leur libération a été possible grâce à un échange de détenus Boko Haram.
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Une médiation conjointe de plusieurs organisations de la société civile nationales et internationale a permis la libération de d’autres lycéennes otages de Boko Haram. En échange de membres de la secte islamique Boko Haram, 82 filles de Chibok sont libres.
Rentrées au Nigéria ce dimanche 7 mai, elles ont eu une rencontre avec le chef de l’Etat Muhammadu Buhari à leur arrivée dimanche dans la capitale Abuja. Il est prévu avant le retour de ces dernières dans leurs familles, un bilan de santé, ainsi qu'un débriefing sécuritaire.
Il y a trois ans déjà, 276 lycéennes avaient été enlevées par le groupe Boko Haram. Certaines s’étaient échappées des mains de leurs ravisseurs et d’autres libérées par la police nigérienne, avec des enfants. Elles seraient encore plus de 110 gardées par la secte.
L’enlèvement des filles de Chibok avait suscité l'émoi de la communauté internationale et une mobilisation avec le mouvement Bring Back Our Girls. Le président nigérien a fait de la libération des lycéennes, une priorité.
Notons que les négociations de la Croix-Rouge internationale et le gouvernement suisse avec Boko Haram avait déjà permis de libérer 21 filles et un bébé, en octobre 2016.
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