Société
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Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent leurs Unes à divers sujets notamment la visite du Roi Mohammed VI à l’exposition « Trésors de l’islam en Afrique, de Tombouctou à Zanzibar » à Paris, la question de l’intégrité territoriale, l'encouragement de l’investissement et la problématique du chômage au Maroc.
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+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI et le président français François Hollande ont visité samedi l'exposition « Trésors de l’islam en Afrique, de Tombouctou à Zanzibar » qui se tient à l'Institut du monde arabe (IMA) à Paris.
A cette occasion, le Souverain et le chef de l’État français, accompagnés du président de l’Institut du Monde arabe, Jack Lang, ont effectué une tournée à travers les différentes parties de cette exposition qui propose un parcours en trois étapes : la diffusion de l’islam, les pratiques de la religion et les arts de l’islam, fait savoir la publication.
+Aujourd'hui le Maroc+ indique que le Malawi a décidé de retirer sa reconnaissance de la RASD qu'elle a reconnue le 06 mars 2014, et de maintenir une position neutre vis-à-vis du conflit régional autour du Sahara.
Le Malawi apporte son soutien aux efforts déployés par les Nations Unies, à travers le secrétaire général et le Conseil de sécurité, pour parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable à ce différend, a souligné le ministre des Affaires étrangères du Malawi, Francis Kasaila, cité par le quotidien.
+L’Economiste+ aborde la stimulation de l’investissement. Le journal souligne l’importance majeure de la stabilité de la législation, de la cohérence et la lisibilité de la doctrine fiscale, ainsi que son application quotidienne dans l’instauration de la sécurité chez les investisseurs.
Évoquant le risque que posent le contrôle fiscal et le référentiel des prix immobiliers, il explique que les opérateurs se plaignent notamment de « l’attitude des inspecteurs dans l’interprétation des textes » et que le référentiel des prix immobiliers « s’est transformé en grille réglementaire », qui déclenche « une véritable insécurité pour les investisseurs ».
+Al Ittihad Al ichtiraki+ revient sur la problématique du chômage au Maroc. Se référant aux données fournies par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), qui a affirmé que le nombre de chômeurs a connu une augmentation de 63.000 personnes entre le premiers trimestre de 2016 et la même période de 2017, exclusivement en milieu urbain, portant ainsi l’effectif total des chômeurs à 1.296.000 et le taux de chômage de 10,4% à 10,7% au niveau national et de 15,0% à 15,7% en milieu urbain.
Pour le quotidien, il est impératif d’adopter une politique d’emploi pour endiguer ce phénomène épouvantable et de prendre des mesures d’urgence afin de modifier les politiques suivies jusqu’à ce jour en la matière.
Avec la montée du nombre de chômeurs, le Maroc « semble quitter les répercussions positives de la politique économique relative au lancement des grands chantiers », estime-t-il, notant que la problématique du chômage, notamment parmi les jeunes diplômés, doit conduire les responsables du secteur de l’emploi à "réfléchir à la mise en place de politiques adaptées au changement" qui s’est opéré au niveau de la "structure démographique" du Maroc.
Au registre de l’enseignement, +Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que la décision d'autoriser les professeurs à effectuer des heures supplémentaires au sein d’établissements privés vise à pallier le manque que connait ce secteur en termes d’encadrement pédagogique.
Selon le ministère de l’Éducation nationale, cette décision concerne notamment le collégial et le secondaire qualifiant, qui comptent actuellement quelque 281.000 élèves. L’autorisation sera accordée aux enseignants qui accomplissent parfaitement leurs heures de travail au sein des établissements publics.
Pour sa part, +Al Akhbar+ rapporte que le Maroc compte, à fin mars 2017, un total de 41,78 millions d'abonnés mobiles, en légère baisse de 0,66% par rapport au premier trimestre 2016, réalisant ainsi une pénétration de plus de 123%.
D’après les statistiques de l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), citées par la publication, le parc mobile post-payé a atteint près de 3,1 millions d’abonnés, enregistrant une croissance annuelle de plus de 10,5%.
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