Société
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La situation sécuritaire qui connait presque chaque jour de nouveaux développements dans le nord et le centre du Mali, occupe une fois de plus la une des quotidiens locaux parus ce vendredi.
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‘’Opérations militaires conjointes à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, 4 terroristes tués, une quinzaine d’autres arrêtés dont deux frères du chef terroriste Malam Dicko’’, titre en manchette l’Indépendant.
Ces opérations militaires se sont déroulées le mercredi 3 mai. Pour ce confrère ‘’l’étau se resserre autour des groupes terroriste entre le Mali et le Burkina.’’
Parlant de l’arrestation de deux frères du prédicateur burkinabè Malam Dicko qui a revendiqué plusieurs attaques dans la zone, l’Indépendant indique ‘’ qu’il s’agit d’une étape ‘’ décisive dans la traque lancée contre le chef terroriste.’’
Le quotidien l’Indicateur du renouveau parle de la même opération et révèle que ‘’19 djihadistes dont deux femmes ont été arrêtés.’’ Ce confrère précise qu’en plus des forces malienne et burkinabè, la force française Barkhane a aussi pris part à cette opération d’envergure à la frontière entre les deux pays.
Le quotidien les Combat s’intéresse à l’identité des groupes terroristes qui opèrent au Mali dans son article intitulé : ‘’Divers factions djihadistes aux cibles et champs variés’’. ‘’A chacun son ennemi et sa marge de manœuvre, tel semble résumer aujourd’hui, la situation qui prévaut au Mali.’’, note la publication.
La conséquence de cette situation sécuritaire très volatile dans le nord, c’est que ‘’les enseignants du nord refusent de reprendre le travail’’ d’après l’Indicateur du renouveau et ce malgré la levée du mot d’ordre de grève par les syndicats de l’enseignement fondamental. ‘’Les responsables du collectif des enseignants du nord demandent l’amélioration des conditions sécuritaires et l’indemnisation des enseignants victimes de la crise de 2012’’, renchérit le journal.
Concernant le bilan de l’Etat d’urgence régulièrement déclaré au Mali depuis novembre 2015, après l’attaque de l’hôtel Radisson Blue de Bamako, le ministre de la sécurité Salif Traoré qui était face à la presse hier dans le cadre du forum de la presse en donne un aperçu dans les colonnes des quotidiens l’Indépendant et le Républicain.
Selon le ministre, il y a eu ‘’12 500 personnes interpelées dont la moitié a été mise à la disposition de la justice, 1092 perquisitions, 200 armes saisies dont 40 pistolets mitrailleurs.’’
L’état d’urgence a été prorogé la semaine dernière jusqu’au 31 octobre 2017.
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