Société
|
|
Les journaux maliens parus ce mardi s’intéressent à la célébration, la veille, de la journée internationale du travail, sans toutefois oublier l’expédition punitive menée par la force Barkhane contre les djihadistes à la frontière du pays.
|
Pendant que le quotidien gouvernemental l’Essor revient sur l’ambiance des différents défilés des corporations de travailleurs et des discours responsables des syndicats tenus lundi, le quotidien privé le Républicain proche de l’opposition arbore cette manchette : ‘’sale temps pour les travailleurs.’’
Le journal souligne que la fête 1er mai est célébrée cette année au Mali sur fond de grèves dans plusieurs secteurs comme la santé, l’éducation ou encore la justice. La tension est palpable et journal en veut pour preuve ‘’la rupture continue entre les grévistes de l’enseignement supérieur et le gouvernement.’’ Cette grève illimitée paralyse les universités du Mali depuis le 4 avril dernier.
Le Combat, autre quotidien de la place, estime que ‘’le président IBK, a été peu convainquant dans son message à l’occasion de la journée du er mai.’’ En effet, le confrère explique le ‘’l’Etat est en panne de stratégies susceptibles et de politique de bonne gouvernance pour ramener les syndicalistes à se ressaisir dans leurs luttes.’’
Le quotidien l’Indicateur du renouveau se projette dans l’après 1ermai et nous informe qu’‘’après l’échec des négociations entre les enseignants (secondaire et fondamental) et le gouvernement, les enseignants tiennent un sit-in ce mardi matin.’’
Le journal est quelque peu alarmiste sur cette situation du front social qui a du mal à s’apaiser au Mali. En effet, l’Indicateur du renouveau croit savoir que ‘’l’UNTM, la plus grande centrale syndicale du Mali, va bientôt déposer de nouvelles doléances sur la table du gouvernement’’.
Sur un tout autre plan, l’Indépendant revient sur l’opération de la force française Barkhane ce week-end à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso. ‘’Une vingtaine de terroristes abattus ou capturés’’, c’est le bilan de l’opération contre une base de présumés terroristes dans une forêt.
Cette opération d’envergure, menée par les armées du Mali, du Burkina Faso et de Barkhane, était baptisée Bayard, précise le confrère.
Elle a mobilisé ‘’1300 soldats, 200 véhicules, des drones etc.’’ Il faut rappeler qu’un soldat français avait été tué dans cette zone le mois dernier. Si l’armée française n’a pas précisé le nom du groupe terroriste contre lequel l’opération a été menée, l’Indépendant signale que la zone ciblée ‘’est connue pour être une zone de repli pour le groupe terroriste burkinabè Ansaroul Islam, fondé par le prédicateur radical Ibrahim Malam Dicko.’’
|
|