Société
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Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur le programme gouvernemental et les relations maroco-algériennes.
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+Rissalate Al Oumma+ affirme que le programme du gouvernement, adopté mercredi par la Chambre des représentants, allie poursuite du parachèvement des grands chantiers et mise en place de nouvelles mesures pour remédier aux lacunes et répondre aux attentes de certains secteurs.
L'approbation de ce programme envoie des « messages politiques forts » à toutes les parties étrangères « qui guettent l’affaiblissement du Maroc pour nuire à sa sûreté, son unité et sa souveraineté », estime-t-il.
+Bayane Al Yaoum+ note l’importance de certaines interventions de députés au sujet du programme gouvernemental et espère voir s’améliorer le niveau de la performance des deux Chambres du parlement et renforcer la qualité de la production législative.
+L’Economiste+ indique que les élus de la CGEM à la Chambre des conseillers ont mis en avant deux éléments qui, à leurs yeux, paraissaient négligés dans le programme gouvernemental : un taux de croissance « trop peu ambitieux » et « dénotant une forme de démission devant la versatilité de la conjoncture » et un changement de modèle que le Maroc doit opérer pour « avoir plus de la croissance » et créer des emplois.
+Al Akhbar+ rapporte que les groupes parlementaires à la Chambre des conseillers, dont les syndicats représentés au parlement, ont dénoncé ce qu’ils ont qualifié de « lacunes » dans le programme gouvernemental, relevant le défaut d'un diagnostic précis de la situation et l’absence de mesures concrètes.
Ils ont exprimé, lors du débat sur le programme gouvernemental, leur déception du contenu, le jugeant en deçà des attentes et préoccupations des citoyens, souligne la publication.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ revient sur les relations maroco-algériennes. Le journal dénonce l’expulsion par Alger de réfugiés syriens vers le territoire marocain.
Par ce comportement, l’Algérie « pense créer des problèmes » au Maroc, estime le journal, considérant que le régime algérien « exploite » les drames syriens dans son conflit avec le Royaume afin d'alimenter une supposée et chimérique hégémonie régionale.
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