Société
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Les journaux maliens parus ce lundi abordent divers sujets en politique et sécurité, sans oublier la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
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Sur la situation sécuritaire du sud du Mali, le quotidien Le Combat révèle "près de 20 véhicules de djihadistes aperçus par les populations sur l’axe Nara-Banamba’’ ajoutant que cette situation n’est pas sans créer des frayeurs au sein de la population.
Sécurité encore, mais un peu plus au Nord où ‘’3 terroristes dont un adjoint de l’ex-chef de la police islamiste ont été arrêtés dans une opération de ratissage de Barkhane à Tombouctou’’, nous apprend L’Indépendant.
La presse revient également sur le parachèvement de la mise en place des autorités intérimaires.
Le quotidien Les Echos formule à ce propos le vœu que ces autorités intérimaires complètement installées dans les 5 régions du Nord du Mali contribuent à "préparer l’organisation d’élections, à organiser le retour des réfugiés et à assurer la présence de l’Etat sur toute l’entendue du territoire’’, leur principales missions.
Si la plupart des journaux se montrent satisfaits de cette étape franchie dans la mise en œuvre de l’accord, le quotidien Le Républicain pense, en Une, qu’il s’agit d’une "avancée notoire dans un océan de problèmes’’.
Le journal montre des photos de la mise en place des autorités intérimaires et celle d’Iyag Ag Ghlay, leader du nouveau groupe djihadiste qui ne cesse de frapper au Mali. Le journal souligne la recrudescence des attaques et se désole de ce que ‘’l’équation djihadiste demeure insoluble.’’
En politique, l’Indépendant écrit que des centaines de cadres et militants du PSP (Parti pour la solidarité et le progrès) ont viré à la Ruche, entendez l’ancien parti au pouvoir dans les années 90, l’ADEMA.
Les Echos s’est également fait l’écho du recensement des Maliens de la diaspora dans le cadre du recensement administratif à vocation d’état-civil (RAVEC). Le journal indique que le grand défi est la mobilisation.
En clair, ‘’la réticence de certains par rapport à l’opération s’explique par l’insuffisance de moyens techniques à déployer et l’accès difficile des agents à certaines zones de résidence des Maliens.’’
Un fait divers saisissant est également évoqué par les journaux maliens : ‘’deux Maliens meurent à bord d’un vol de Tunisair entre Tunis et Bamako.’’ Le journal précise qu’un médecin malien qui était à bord de l’avion a fait tout ce qui était possible mais les deux Maliens sont morts de mort naturelle. Ce fait divers amène le confrère à se poser beaucoup de question dont : ‘’les malades ont-ils été admis dans ce vol sachant que leur vie était en danger ? ’’Ou encore ‘’Leu états de santé leur permettaient-il de voyager comme passagers normaux ?’’.
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