Société
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Déjà plusieurs mois que le correspondant de Radio France Internationale (RFI) au Cameroun croupit dans les geôles du pays. Victime de torture, et alors que son verdict sera prononcé ce vendredi, les associations de défense des droits de l’homme exige la libération sans condition du journaliste.
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Ecroué au motif de complicité de terrorisme, Ahmed Abba connaîtra son sort ce vendredi 20 avril. Son verdict sera prononcé par le Tribunal militaire de Yaoundé. Le ministère public a requis, la peine de mort à l’encontre du journaliste.
Une réquisition que voit d’un mauvais le Réseau des Défenseurs des Droits en Afrique Centrale. Il exige non seulement que l’homme des médias soit libéré, mais aussi l’abandon de toutes les poursuites judiciaires parce que le dossier n’a rien et les réparations parce qu’il a subi des tortures à la DGRE pendant plus d’un mois. Il a été torturé, tout le monde le sait, avec des blessures. Il est traumatisé. Il a un traumatisme psychologique,” déplore l’association.
Ahmed Abba serait défiguré des suites des sévices qu’il a subi.
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