Société
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La dépouille de Mala Bagalé Kelloumi, du nom de l’étudiant décédé lors des manifestations estudiantine du 10 avril dernier repose désormais au cimetière de Yantala. C’est escorté par une importante foule composée de milliers d’étudiants, de famille et de d’amis que le cortège funèbre a parcouru, le chemin de la morgue au cimetière.
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Les obsèques de l’étudiant ayant trouvé la mort dans les récentes manifestations estudiantines ont eu lieu en ce début de semaine. La victime des violences policières a été portée en terre le lundi dernier au cimetière musulman de Yantala.
Il a fallu deux heures de temps chargées d'émotions, au cortège funèbre pour parcourir la distance entre la morgue de l’hôpital national de Niamey et le cimetière musulman. La victime que les étudiants assimilent à un martyre de la nation nigérienne, a été touchée selon l’Union des scolaires nigériens (USN), par une grenade lacrymogène lors de la violente répression de la police des manifestations estudiantines du 10 avril dernier.
Etudiants et autorités du pays ne s’accordent pas sur l’origine de la mort de l’étudiant Mala Bagalé Kelloumi. Si les étudiants pointent du doigt accusateur les répressions policières, les autorités incriminent une chute, sans lien avec les opérations policières. Toutefois, une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de ce décès. Notons que trois policiers sont en garde à vue après une vidéo de la répression diffusée sur les réseaux sociaux.
Suite aux dernières manifestations, les universités du Niger ont été toutes fermées. Le campus universitaire de Niamey, le plus important du pays, a lui rouvert le week-end passé.
Les manifestations dans les temples de savoir au Niger sont de plus en plus récurrentes.
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