Société
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Les quotidiens marocains parus ce lundi focalisent leurs commentaires sur le programme gouvernemental, l’action du nouvel exécutif et l’industrie automobile.
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+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le chef du gouvernement se prépare à présenter son programme devant les parlementaires. En effet, selon le président de la première Chambre, Habib El Malki, cité par le journal, « le vote du programme du gouvernement aura lieu en début de semaine ». Certains membres du gouvernement ont, d’ailleurs, affirmé au quotidien que le programme était fin prêt et qu’il ne manquait plus que le feu vert du chef du gouvernement.
A ce propos, ajoute la publication, El Othmani a d’abord tenu à clarifier certains détails chiffrés avec son ministre des Finances, Mohamed Boussaid, avant de présenter le texte devant les élus de la Nation.
En attendant, rapporte +Akhbar Al Yaoum+ qui évoque également le sujet dans son édition du lundi, El Othmani présidera son premier Conseil du gouvernement ce mardi 18 avril.
A l’ordre du jour de la réunion, un seul point: le programme gouvernemental. Le texte a déjà été remis aux membres du gouvernement, après avoir été validé par les chefs des six partis de la majorité, affirme le journal.
+Assabah+ s’attarde sur l’action du nouveau gouvernement. La publication indique que la majorité « silencieuse » n’est pas intéressée par l’architecture gouvernementale, les partis qui la composent et les négociations sur les ministres et les portefeuilles, mais attend que promesses et programmes soient traduits en des réalisations concrètes dans la santé, l’enseignement, l’emploi, l’infrastructure, la lutte contre la pauvreté et la répartition équitable des richesses, entre autres.
Le gouvernement El Othmani doit relever deux défis: d’une part, dépasser les effets négatifs de la période précédente et remédier à ses échecs, et d’autre part remporter les grands enjeux de la conjoncture, estime-t-il.
+L’Economiste+ écrit : « Ils sont français, espagnols, allemands, italiens, chinois… Un engouement sans précédent chez les équipementiers automobile. Ils sont nombreux à venir s’implanter au Maroc, dans le giron des sites de Renault et de PSA ».
La liste des nouveaux entrants est longue. Une soixantaine de projets et d’usines ont été initiés en 2016. S’y ajoutent plusieurs dizaines de greenfields qui accompagnent Peugeot-Citroën à Kénitra. L’effet PSA a également induit des reconversions d’industriels marocains, notamment des textiliens (Dolidol) et des sidérurgistes (Maghreb Steel), commente-t-il.
Dans le même sillage, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ croit savoir que les responsables marocains sont en négociations depuis plusieurs mois avec des grands noms de l'industrie automobile mondiale.
Selon des sources de professionnels du secteur, citées par le journal, ces négociations déboucheront sur l'entrée d'un troisième opérateur sur le marché marocain, après Renault et Peugeot-Citroën, relevant que des entreprises comme Wolkswagen, Ford et Seat ont affiché leur intérêt dans ce sens.
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