Société
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Depuis des mois, avec la survenance de la crise économique et les manifestations qui s’en sont suivies, les arrestations et autres violations des droits de l’homme se sont multipliés au Tchad. Une situation que dénonce l’ONG Droit de l’homme sans frontière (DHSF) qui appelle les autorités tchadiennes à la retenue.
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Ces derniers jours, c’est l’attaque d’un convoi de prisonniers qui a fait une dizaine de morts et de blessés, qui tient le haut du pavé de l’actualité dans le pays dirigé par Idriss Deby. L’ONG Droit de l’homme sans frontière (DHSF) dans un communiqué a exprimé "ses vives préoccupations quant à la dégradation de la situation des droits de l’homme’’ dans le pays, "condamne avec la dernière énergie cet acte ignoble et barbare "et ajoute que "la vie humaine est sacrée et inviolable’’.
DHSF exige donc qu’une enquête soit ouverte au plus vite pour que les auteurs de cette tuerie et leurs complices répondent de leurs actes devant les juridictions de la République. Dans ce même communiqué, l’ONG exige des autorités la libération de deux activistes des droits de l’homme.
L’un d’eux est Nadjo Kaina, porte-parole du Mouvement Iyana qui la semaine dernière avait appelé les Tchadiens à arborer du rouge pour exprimer leur indignation face à la gestion du pays. Il a été interpellé par les services de renseignements et depuis, ni ses collaborateurs, ni ses parents n’ont de nouvelles de lui.
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