Société
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Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires à divers sujets notamment la question de l’intégrité territoriale du Royaume, le programme du gouvernement, les répercussions de la fermeture de la Samir et les actes de violence commis à l’occasion des compétitions sportives.
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Abordant la future désignation d’un nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, +Le Temps+ estime que « les émissaires se suivent, les mandats se ressemblent et les crises perdurent ».
« Depuis plus d'une quarantaine d'années, ce dossier pourrit les relations régionales et plombe les efforts de paix visant à trouver une issue à l'un des plus vieux différends de la planète!", note l’hebdomadaire, soulignant que le Royaume, qui a toujours emprunté la voie de la sagesse et respecté scrupuleusement le droit international, « assiste donc aujourd'hui à un énième changement en cours dans les annales diplomatiques de l'ONU dans la mesure où le secrétaire général de cette instance nommera très bientôt un nouvel émissaire, en remplacement du démissionnaire Christopher Ross ».
Le Maroc « composera avec un nouveau diplomate, européen cette fois, en vertu du principe de rotation Etats-Unis/Europe, observé à ce niveau (…) Au minimum, il ne sera peut-être pas pire que son prédécesseur, qui a mis huit ans pour avouer son échec », estime-t-il.
N’evoquant le rapport sur la situation concernant le Sahara, présenté par le nouveau secrétaire général l’ONU Antonio Guterres devant le conseil de sécurité, +Maroc Hebdo+ estime que ce rapport «tranche avec le parti pris de son prédécesseur Ban Ki-moon et de son envoyé spécial Christopher Ross ».
L’hebdomadaire indique que ce rapport appelle à la relance des négociations sur la base du réalisme et du compromis et charge en termes clairs le mouvement séparatiste à propos de la situation créée à Guerguarate depuis le mois d’août 2016, en exigeant "un retrait complet et immédiat de cette zone".
+La Vie Eco+, qui s’intéresse au programme du gouvernement, estime que la présentation du programme du gouvernement pour les quatre années et demie qui viennent et son vote au Parlement « ne devraient être qu'une simple formalité ».
« Mais une chose est sûre, c'est que la nouvelle équipe devra forcément procéder différemment et proposer de nouveaux modes de fonctionnement », souligne-t-il, appelant le gouvernement El Othmani « à réussir davantage là où a échoué son prédécesseur ».
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ affirme que les répercussions sociales de la cessation d’activités de la Société marocaine de l’industrie du raffinage (Samir), depuis 2015, touchent toute une ville, en l’occurrence Mohammedia, précisant que son interruption a privé ses nombreux salariés de leurs revenus, et environ 1.500 retraités de la couverture médicale.
Sur le plan économique, l’arrêt de production du raffineur a privé le cycle commercial de Mohammedia de l’enveloppe des salaires des travailleurs, estimée à un milliard de dirhams par an, relève-t-il, appelant à remédier d’urgence à cette affaire et à ce que l’Etat reprenne son rôle de participant au capital de cette société.
Bayane Al Yaoum revient sur les actes de violence commis à l’occasion des compétitions sportives, notamment lors du match de football ayant opposé le Kawkab de Marrakech et le Raja de Casablanca. Le quotidien souligne que les actes de violence qui ont été commis dans le stade de Marrakech « sont inadmissibles et doivent être condamnés ».
Il appelle à punir le vrai coupable, « qui transforme les stades en rings de combats », et non pas les clubs que soutiennent ces « délinquants », car, explique-t-il, « condamner les clubs à réparer les dommages causés aux biens détruits du stade et à jouer à huis clos ne peut que grever leurs budgets et les priver d’autres recettes dont ils ont besoin ».
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