Education
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L’Université de Niamey est fermée jusqu’à nouvel ordre. Telle est la décision prise par le gouvernement nigérien lundi dernier après de violents heurts entre forces de l’ordre, élèves et étudiants.
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Les élèves et étudiants ont massivement répondus à l’appel de l'Union des scolaires nigériens (USN) pour manifester contre la non satisfaction de leurs revendications. Ils revendiquaient le paiement des allocations scolaires pour les élèves des lycées et collèges, dénoncent les retards dans les universités, le non-paiement des arriérées de bourses et de l'aide sociale accordée aux étudiants non boursiers.
Lundi, ils étaient nombreux à prendre d’assaut les rues du Niger où ils ont dressé des barricades et brulé des pneus. La manifestation a donné lieu à des affrontements avec les forces de l'ordre qui ont fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants. Ceux-ci ont riposté par des jets de pierres, selon les images diffusées par une télévision locale. Réprimée et dispersée par la police, des arrestations ont également été enregistrées.
Le comité directeur de l'Union des Scolaires Nigériens (USN) déplore un mort et plusieurs blessés dans les rangs étudiants
A la suite des échauffourées, un communiqué officiel du gouvernement annonçait la fermeture de l'université de Niamey, ''jusqu'à nouvel ordre".
Avant de passer à l’étape de la manifestation, les élèves et étudiants avaient observé trois jours de grève début avril en guise d'avertissement au gouvernement.
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