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Maroc Politique et diplomatie au menu des quotidiens marocains


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent leurs Unes à divers sujets notamment l'action parlementaire, le financement étranger des associations et la décision de l’UE de dispenser les Marocains du visa pour l’entrée dans l’espace européen.

+Aujourd'hui le Maroc+ rapporte que le chef de gouvernement Saad Dine El Otmani doit présenter vendredi le programme du gouvernement devant les parlementaires des deux Chambres afin d’obtenir l’investiture de son gouvernement.

A priori, il dispose d’une majorité confortable au parlement. Le hic c’est que les parlementaires du PJD font régner le suspense quant à leur position. Le groupe PJD n’ayant pas encore de président, les orientations d’Abdelilah Benkirane, secrétaire général du parti, seraient déterminantes, souligne-t-il.

Dans le même sillage, +L’Economiste+ affirme que les parlementaires « ont devant eux un boulevard presque large : il s’appuie sur le triptyque proximité-transparence-efficacité ».

Au niveau de la proximité, il souligne que les électeurs ne savent pas trop ce que leurs mandatés font, sur quoi travaillent. « Un vrai problème qui n’épargne pratiquement aucun parti », estime-t-il.

Sur la transparence, il souligne qu’en dehors des clivages majorité/opposition, la difficulté à lire les courants idéologiques est plus forte que par le passé, précisant que de nombreux projets de textes sont bouclés à huit clos, dans des commissions sans que l’opinion publique ne soit informée des soubassements des derniers arbitrages.

Enfin l’efficacité, « pour ne prendre que l’économie, la longue traversée du désert qu’a connu le pays est l’occasion pour donner au parlement un rôle plus intrusif. Le nouveau cadre institutionnel consécutif à la loi organique relative à la loi des finances offre en principe des possibilités intéressantes pour un meilleur suivi sur les objectifs budgétaires et les politiques publiques », souligne-t-il.

+Al Alam+ revient sur une note de la direction des Affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, relative au financement des associations. Cette note demande à l’ensemble des missions diplomatiques et consulaires, représentations des organisations internationales et régionales et agences de développement de veiller systématiquement à informer le ministère et se concerter avec celui-ci préalablement à toute interaction, accord ou financement à conclure avec des organismes gouvernementaux, établissements publics, ou organisations non-gouvernementales marocaines.

Pour la publication, cette initiative du ministère ne touche pas uniquement des associations dont les activités ne sont pas appréciées par les pouvoirs publics, mais toutes les parties concernées par ce financement.

Il souligne l’importance majeure de cette approche étant donné qu’une partie étrangère n’a le droit de mener des opérations financières avec une partie marocaine que dans le cadre des canaux qui tiennent compte de la transparence et de la crédibilité, ce qui confère « une immunité solide » à la partie marocaine bénéficiant de ce financement.

Sur le même registre +Libération+ écrit que le débat sur le financement des associations marocaines monte d’un cran. Une note de la direction des Affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération (MAEC), datée du 27 mars 2017, « demande à l’ensemble des missions diplomatiques et consulaires, représentations des organisations internationales et régionales et agences de développement de veiller, systématiquement, à informer le MAEC et se concerter avec celui-ci préalablement à toute interaction, accord ou financement à conclure avec des organismes gouvernementaux, établissements publics, ou organisations non-gouvernementales marocaines ».

En d’autres termes, les ambassades, les consulats et les représentations permanentes sont désormais obligés de prévenir ledit département de tout projet de contact ou de financement d’une institution ou ONG marocaines

+Al Alam+ rapporte que l’union européenne aurait approuvé le principe de dispenser les Marocains de la condition du visa pour entrer dans 28 pays pour une durée de 3 mois.

Cette décision entrera en vigueur après son approbation par le parlement européen. Le Maroc et l’Union européenne avaient tenu à Bruxelles des discussions pour parvenir à un accord qui faciliterait l’octroi de visas aux Marocains qui veulent se rendre en Europe, rappelle le quotidien.



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