Société
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Les orphelinats, les pouponnières et de nombreux centres d’accueil au Burkina Faso sont confrontés à un manque criard de place, pour accueillir des enfants en détresse.
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Plus de place pour les enfants en détresse dans les centres d’accueil dédiés. C’est l’exemple atypique de la ville de Bobo Dioulasso où des responsables de différents centres ne cachent pas cette triste réalité: le nombre pléthorique des pensionnaires.
Généralement, les enfants admis dans ces centres sont des orphelins de mères, des enfants abandonnés une fois né par leurs mères ou des enfants issus de l’inceste, des mères malades mentales, etc. A Bobo Dioulasso, le centre le "Nid" accueille 18 pensionnaires à l’interne et 65 dans des familles d’accueil. Ce nombre important d’enfants en situation de détresse fait qu'il est difficile audit centre d’accueillir de nouveaux venus. Et dans la plupart des cas, les enfants en détresse arrivent dans des conditions précaires et les besoins sont énormes au niveau sanitaire et alimentaire.
Selon Daniel Zoubga, responsable du centre d’accueil " le Nid ", malgré cet effectifs cité plus haut, il est leur difficile de refuser un enfant qui arrive dans des conditions difficiles et il faut tendre la main pour faire quelque chose car c’est un être humain.
Pour la sœur Ida Raissa Konané, directrice de la pouponnière "Denkanou " au secteur 25 de Bobo-Dioulasso, il leur arrive de refuser souvent des enfants par manque de place. " Nous n’avons pas assez de berceaux pour accueillir un nombre important d’enfants ", dit-elle.
Les structures d’accueil des enfants en situation de détresse demandent toujours à la population de poser des gestes d’amour à l’égard de ces enfants défavorisés. C’est dans l’optique de répondre un tant soit peu à cet appel que la Fondation Zida pour le Burkindi a fait un don à cinq orphelinats dans la ville de Bobo-Dioulasso le samedi 8 avril dernier.
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