Société
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Un accord est intervenu ce week-end entre le gouvernement et la plateforme syndicale. Un document a été signé entre les deux parties auxquelles s’est joint le comité national de dialogue social (CNDS).
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En substance, l’accord signé par Abbas Ali Seitchi pour le comité national de dialogue social (CNDS), Barka Michel pour la plateforme syndicale et le professeur Mackaye Hassane Taisso pour le gouvernement stipule que "sous l’égide du comité technique tripartite d’étude et de réflexion, décide unanimement au titre du décret 687 portant réduction des indemnités et primes des agents de l’État. Tout en admettant le bien-fondé des démarches du gouvernement tendant à faire une adéquation entre les recettes et les dépenses dans un contexte de crise aiguë, le comité technique estime qu’il est également important de préserver les acquis des travailleurs".
"Le comité technique dit s’employer à examiner la situation financière et appréciera l’évolution des recettes puis pourra envisager de demander au gouvernement de revoir en baisse du taux de réduction des indemnités s’il y a amélioration substantielle des recettes consacrée par un équilibre budgétaire positif’’.
S’agissant du retrait exigé par les travailleurs de la loi 008 portant réglementation de l’exercice du droit de grève dans les services publics, le document indique que "ladite législation sera confrontée aux textes internationaux et qu’une commission sera mise en place pour sa relecture et fera des propositions concrètes compatibles avec les impératifs de légalité internationales de continuité des services publics, d’équité et e respect du droit de grève".
Malgré la signature de cet accord, le front social tchadien est toujours aussi bouillant. Le mouvement Iyina a appelé la population de s’habiller en rouge ou attaché un foulard rouge ce lundi 10 avril pour exprimer le ras le bol au régime en place. Son leader Nadjo Kaina, a été mis aux arrêts depuis le jeudi passé et ses proches sont sans nouvelles de lui. N’Djamena et les principales villes du pays sont sous haute surveillance policière.
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