Société
|
|
Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires à la formation du nouveau gouvernement, la nomination de la Cour constitutionnelle, les enjeux de la diplomatie parlementaire et le marché financier.
|
Abordant la constitution du nouveau gouvernement, +L'Observateur du Maroc et d’Afrique+ juge que « c’est la constitution du gouvernement la plus douloureuse. Elle a pris plus de six mois », appelant à « s’inscrire, tout de suite, dans l’action ».
Sa première tâche, c’est de relancer l’activité économique. « Il ne peut pas le faire par de microdécisions. Le modèle de développement doit être revisité, réinventé pour que la demande intérieure soit capable de tirer la croissance vers des niveaux suffisants », explique l’hebdomadaire.
« Le défi, c’est de faire de tout cela un projet cohérent et non pas des décisions parcellaires qui, à part l’effet médiatique, ont peu d’impact sur la réalité des choses », souligne-t-il.
Selon +La Vie Eco+, deux premiers détails sont à relever : « Avec 9 départements qui leur ont été confiés, les femmes y sont bien représentées, en tout cas bien plus que dans le précédent gouvernement. De même, 15 parmi les 39 personnalités sont de nouvelles figures qui vont s’essayer pour la première fois à cet exercice », relève le journal, appelant à ne pas s’occuper plus qu’il le faut du nombre de départements.
« Ce qui compte le plus c’est l’efficacité », affirme-t-il, mettant l’accent sur « la manière avec laquelle les ministres agiront et interagiront pour gérer au mieux et au plus vite les dossiers du pays ».
+Challenge+ exhorte, de son côté, les membres du gouvernement « à faire face à leurs devoirs collectivement et avec une grande coordination de leurs actions ».
« Se cantonner dans les rôles classiques des ministres reviendrait à ne pas déclarer la guerre à tous les maux qui rongent notre société et notre économie », estime-t-il.
« Ce sont des femmes et des hommes d’action dont nous avons besoin pour faire face aux défis du chômage », souligne notamment l'hebdomadaire.
+Maroc Hebdo+ s’intéresse à la nomination de la Cour Constitutionnelle. L’hebdomadaire déplore qu’ « aucun des 18 membres de la Commission consultative de révision de la Constitution n’ait été choisi ».
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ aborde les enjeux de la diplomatie parlementaire. Le journal souligne ainsi que les relations du Maroc, aussi bien bilatérales que multilatérales, avec ses partenaires requièrent une « diplomatie efficace », vu les enjeux à remporter se rapportant notamment au retour du Maroc au sein de l'Union Africaine, à la première cause nationale, à la relation avec l’Union Européenne et à la scène arabe, dont la présidence de l’Union parlementaire est revenue au président de la Chambre des Représentants.
Il souligne la nécessité de consolider une diplomatie parlementaire « efficace » et « fructueuse », susceptible d’atteindre les objectifs et les finalités que vise le Royaume.
Pour le quotidien, le parlement marocain est tenu de « concevoir une stratégie qui sauvegarde les acquis » et de mettre en place un plan triennal, dont l’un des objectifs serait d’adhérer au parlement panafricain et à celui de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest.
+Finances News Hebdo+ s’attarde sur le meeting sur l’information financière. L’hebdomadaire indique que ce meeting, qui a pour thème les instruments financiers alternatifs, servira de cadre d’échanges « fructueux » afin de dégager « des pistes susceptibles de favoriser l’émergence d’une industrie financière forte, à la hauteur des ambitions de la place casablancaise ».
Il appelle à « aller au-delà des discours de circonstance qui prévalent généralement dans de pareilles manifestations » et à « décliner en actions concrètes » les recommandations issues de ce meeting.
|
|