Société
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Les enseignants tchadiens brandissent à nouveau la menace de grève. Dénonçant une gestion approximative des finances à l’Université de N’Djamena, ils lancent un nouveau débrayage à partir du 10 avril prochain.
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Selon le Syndicat National des Enseignants Chercheurs du Supérieur (Synecs), rien ne va à l’Université de N’Djamena. Ils fustigent la gestion des finances qui selon eux est calamiteuse. Ils en veulent pour preuve, le retard dans le paiement de leurs primes. Six (6) mois des primes des enseignants, 5 mois de salaires des enseignants contractuels et 3 mois des frais de vacation des heures supplémentaires, des frais des jurys et des soutenances non payées qu’ils réclament sans succès.
La section SYNECS de l’université de N’Djamena s’indigne de l’indifférence qu’elle juge d’immorale et insultant des autorités rectorales soutenues par le ministre de l’enseignent supérieur. Pour se faire entendre, les enseignants entrent en grève le 10 avril prochain.
Ce qui rime avec la suspension de toutes les activités académiques à l’université de N’Djamena. La trêve demandée par le Premier ministre tchadien n’a pas duré bien longtemps.
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