Société
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Face aux violences grandissantes dont sont victimes les étudiants africains en Inde, des diplomates africains de plus de 40 pays africains montent au créneau. Ils ont réagi dans une lettre commune et pointent du doigt accusateur les autorités indiennes pour leur inaction face à la violence contre des africains étudiants.
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Les diplomates, selon les informations, accusent ouvertement l'Inde de ne pas prendre les mesures nécessaires face aux agressions racistes répétées contre leur communauté et de "ne pas suffisamment condamner" ces attaques à caractère "xénophobe et racial".
Selon les termes de le leur lettre, les ambassadeurs africains disent que, malgré la récurrence de violences racistes, le gouvernement indien n'a pas pris "de mesures dissuasives suffisantes et visibles".
Fin mars dernier, une vidéo mise en ligne, montrait des étudiants nigérians passés à tabac tandis que, d’autres roués de coups de chaises en métal et de bâtons, par une foule à Greater Noida.
Le cas des étudiants n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. L'an dernier, un jeune Congolais avait été tué à coups de pierres et de briques à New Delhi, après une querelle avec un chauffeur de rickshaw.
Les vidéos de cet incident ont été largement partagées sur les réseaux sociaux et ont déclenché un tollé tant en Inde qu'à l'international. La police a arrêté six suspects pour ces violences, auxquelles des centaines de personnes avaient pris part.
Les diplomates africains ayant réagi contre les violences à l’endroit des africains en Inde, appellent à une enquête indépendante menée par des groupes de défense des droits de l'Homme, dont le Conseil de droits de l'Homme des Nations unies, de l'agression de Greater Noida.
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