Politique
|
|
Au Mali, les portes de la toute première conférence nationale se sont fermées le dimanche 2 avril à Bamako. Mais la rencontre n'a pas satisfait les attentes.
|
Contre toute attente, la conférence demande l'ouverture d'un dialogue avec les islamistes radicaux les plus dangereux de la région, à savoir Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa. Autre point auquel, la conférence n’est pas parvenue à trouver une solution: la question du statut du Nord Mali. Rien que sur l'appellation à lui donner, il n'y a pas eu de consensus, puisque les ex-rebelles ont tenu à utiliser le terme "Azawad" alors que l'administration centrale et l'opposition voulaient qu'on parle de Nord-Mali.
Sur la question de l’Azawad, un comité d'experts doit se constituer pour discuter de la question, selon Ibrahim Boubacar Keita, président malien, au moment de clore les travaux de la conférence. M Keita est conscient d’une chose, les différentes parties ne sont pas arrivées à un consensus.
"Pour les membres de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), cette région doit être considérée comme une entité politique et juridique englobant les régions du nord du Mali. Evidemment, ce n'est pas dans ce sens que l'entendent les autres participants qui acceptent que l'Azawad soit une entité géographique, mais sans plus ", renseigne t-on.
En tout cas, si la première phase de la conférence nationale n’a pas apporté de solutions escomptées aux questions du moment, il est à rappeler qu’elle a au moins poser les bases d'un dialogue.
|
|