Société
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Les rues de la capitale congolaise sont quasi désertes ce lundi 03 avril suite à l’appel à la Ville morte lancé par le Rassemblement. Le principal regroupement des partis d’oppositions veut ainsi contraindre Joseph Kabila à respecter et appliquer l’ "accord de la Saint Sylvestre’’.
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Entre Joseph Kabila et son opposition, c’est toujours le bras de fer. Le Rassemblement exige toujours du n°1 congolais qu’il respecte l’accord du 31 décembre. Et pour l’y contraindre, la plateforme de l’opposition a appelé à une journée "ville-morte" ce lundi 3 avril sur toute l’étendue du territoire national.
A Kinshasa, la capitale, le mouvement a été suivi. Cette action n’est que le début d’une série de manifestations pour obliger le pouvoir à céder. "Nous commençons le lundi 3 avril avec journée ville morte sur toute l’étendue de la République. Et nous aurons encore d’autres manifestations, des marches pacifiques et d’autres actions pour contraindre monsieur Kabila à l’application de cet accord", annonce Martin Fayulu, président de l’ECIDE, parti membre du Rassemblement.
La Majorité et l’opposition n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord sur les modalités de mise en œuvre de l’accord signé le 31 décembre 2016 pour la cogestion de la transition. Rien que sur la désignation d’un Premier ministre, les points de vue divergent. Si le Rassemblement souhaite porter Felix Tshisekedi à la Primature, le camp Kabila souhaite qu’une liste soit soumise au Chef de l’Etat afin que ce dernier effectue un choix. D’où le blocage.
Pendant que le Rassemblement appelle les populations à se mobiliser, Joseph Kabila, lui, reçoit lundi et mardi des groupes de la classe politique et sociale pour dit-il " baliser la voie à la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016 ".
La présidentielle doit selon l’accord signé, se tenir avant la fin d’année 2017. Mais pour l’heure, on en est encore bien loin.
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