Société
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A l’initiative de la section du Syndicat des travailleurs de la santé (SYNTRAS) de Diourbel, le personnel de l’hôpital Heinrich Lübke a entamé une grève de 48h, le mardi 28 mars. Plusieurs ponts de revendications dont le syndicat exige la satisfaction visent de meilleures conditions de vie et de travail du personnel.
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Les activités à l’hôpital sont Heinrich Lübke tournent au ralenti depuis ce mardi. Une grève initiée par la section du Syndicat des travailleurs de la santé (SYNTRAS) de Diourbel en est la raison. Au nombre des revendications, Boubacar Dacosta, le secrétaire administratif du SYNTRAS, dénonce le refus du directeur de l’hôpital de " procéder aux avancements du personnel", "les licenciements abusifs, le refus de régulariser les salaires de 50 employés et le manque d’orthopédiste sont autant de griefs qui nous ont conduits à cette grève".
Egalement, le personnel de l’hôpital Heinrich Lübke proteste contre le manque de nourriture pour les malades hospitalisés.
Mais pour le directeur de l’hôpital Heinrich Lubke, Dr El Hadji Amadou Dieng, "le point d’achoppement semble être une revendication financière". "La question majeure qui a fait qu’ils [les travailleurs] sont en grève est le problème de l’indemnité de transport qu’ils veulent conserver, même s’ils sont en congé", a-t-il expliqué.
Si un service minimum est tout de même assuré pendant ces 48 heures de grève, le SYNTRAS entend durcis le ton à travers des sit-in, si ce débrayage ne porte pas de fruits.
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