Société
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Le 27 mars dernier, l’esplanade du ministère des Finances à Yaoundé a été pris d’assaut par des enseignants qui réclament 60 mois d’arriérés de salaires et autres primes.
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Selon les medias, ils étaient en tout plus de 20 000 enseignants du niveau secondaire réclamant salaires impayés et des primes. Parmi cet effectif, certains enseignants ont atteint la barre de 60 mois d’arriérés.
Suite au mouvement d’humeur des enseignants, une tripartite d'urgence regroupant les ministères en charges des questions de formation, d’éducation et des Finances, a été mise sur pied. Il s’agit précisément pour le Minfopra-Minfi-Minesec de " trouver des solutions " aux préoccupations financières et techniques des enseignants.
Le lundi, après plusieurs heures de négociations entre Alamine Ousmane Mey, le ministre des Finances et les enseignants, aucun terrain d’entente n’a été trouvé. La concertation devrait reprendre son cours normal ce mardi 28 mars. Les enseignants " Indignés ", ont réaffirmé que la priorité est la résolution de leur problème de salaires. Ils ont fait savoir que, les cours ne devraient pas reprendre tant que leurs exigences ne sont pas satisfaites.
Ce mouvement d’humeur des enseignants majoritairement du système francophone, après la grève des enseignants anglophones, qui a débouché sur des revendications politiques, traduit un malaise social généralisé au Cameroun.
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