Société
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Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent en premier lieu sur les dernières tractations pour la formation du nouveau gouvernement.
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+Al Alam+ indique que le PJD n’a pas besoin aujourd’hui du parti de l’Istiqlal pour soutenir le futur gouvernement, dont la constitution est prévue dans les prochains jours, estimant que le gouvernement, qui sera dirigé par Saad Eddine El Othmani, est « protégé » par une « majorité très confortable », du moins sur le plan numérique.
La publication estime que le parti de l’Istiqlal « n’est donc plus tenu » de ce soutien, car, explique-t-il, au moment où son conseil national avait décidé de soutenir le gouvernement que Benkirane voulait former, cette décision avait pour objectif de « préserver la légalité électorale et la volonté populaire exprimée par les résultats des élections » du 7 octobre dernier.
+Bayane Al Yaoum+ estime que quelle que soit la nature de la structure du nouveau gouvernement ou le cours de son action et les relations entre ses composantes, cette étape soulève de grandes interrogations au sujet des élites politiques, économiques et culturelles, soulignant l’impératif pour le Maroc d’avoir un gouvernement capable de relever les immenses défis posés sur les plans intérieur et extérieur et de disposer de vrais partis politiques.
+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’après l’annonce de la formation de la majorité gouvernementale, les regards se tournent aujourd’hui vers les six partis concernés pour connaître les prochains ministres.
Une commission composée des représentants des six partis y travaille depuis dimanche. La tâche est loin d’être facile vu que la demande dépasse le plus souvent l’offre. Le PJD sera particulièrement suivi. Si l’instance de proposition des candidats du parti au prochain gouvernement a déjà bouclé ses travaux, c’est le secrétariat général du parti de la lampe qui aura le dernier mot, croit savoir le journal.
Au registre économique, +Le Matin+ fait savoir que la Banque africaine de développement (BAD) a donné son accord pour mobiliser environ 3 milliards de DH, entre 2017 et 2019, afin de soutenir l’accélération de l’industrialisation des PME, en particulier le secteur exportateur.
Selon le quotidien, cette manne financière sera répartie en trois prêts annuels sous forme d’appui budgétaire d’un montant autour de 1 milliard de DH. Plus concrètement, ces prêts seront alloués à un nouveau « Programme d’accélération de l’industrialisation par les PME et le secteur exportateur: Phases I, II et III ».
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