Société
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Les journaux maliens de ce mardi parlent tous de la Conférence d’entente nationale qui s’est ouvert lundi au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba de Bamako mais tous sont loin de l’aborder de la même manière.
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« Conférence d’entente nationale, le train démarre !’’ titre à la Une le quotidien gouvernemental l’Essor faisant allusion à l’appel du président de la république aux opposants et aux ex-rebelles, lors de la cérémonie d’ouverture. Ces deux composantes avaient boycotté la rencontre lundi et le président leur avait dit que le train était en marche et qu’ils pourront le prendre à la gare prochaine.
Info-Matin, un journal réputé proche de la majorité présidentielle, souligne « le rappel à l’ordre d’IBK. » Le président, en plus de son appel à l’endroit des absents, leur a asséné des vérités : « On ne peut espérer bâtir une grande famille en se tenant à l’écart, en dehors, chaque fois que l’on n’est pas satisfait. La famille ne pourrait laisser la garde de la vieille mère à un fils capricieux, qui déserte la maison chaque fois qu’il est mécontent… », déclare IBK.
« Sept jours pour sauver la paix », écrit pour sa part le quotidien privé Les Echos qui ajoute que « la Conférence d’entente nationale a l’obligation de poser les jalons d’une paix et d’une unité véritable. »
L’Indépendant se focalise sur les conséquences de l’absence des ex- rebelles de la CMA et des représentants de l’opposition politique à la conférence.
Le journal ne se montre guère optimiste en faisant remarquer que la conférence d’entente « ouverte malgré le boycott des acteurs clés que sont la CMA et l’opposition, est un gâchis d’un milliard et demi de FCFCA. » L’une des préoccupations du journal c’est aussi que la « charte pour la paix qui devait sanctionner la rencontre est renvoyée à Dieu seul sait quand. »
C’est sur ce point que le Républicain, autre quotidien de la place, fait sa manchette : ‘’la charte pour la paix attendra !’’ Il revient sur la déclaration du président de la commission d’organisation de la conférence, Baba Hakhib Haidara, qui a laissé entendre que « la Conférence d’entente nationale produit des éléments qui seront pris en compte dans la charte dont la date sera fixée par qui de droit. »
Terminons avec ce fait divers saisissant révélé par L’Indépendant. Il s’agit du destin tragique d’une ressortissante malienne en France dont le nom n’a pas été rendu public. La dame de 37 a été ‘’abattue de 3 balles de fusil par son mari français de 66 ans avec qui elle a 3 enfants.’’
Le journal nous renseignent que le couple était en « instance de divorce à cause du comportement violent du mari. » Le journal qui tient l’information du quotidien français la Dépêche de Midi, ajoute qu’après le drame, c’est le mari même qui a « appelé les forces de l’ordre et à leur arrivée, il n’a opposé aucune résistance. »
C’est un projet de voyage de la femme au Mali qui aura été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Les faits se sont déroulés le vendredi 3 mars.
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