Diplomatie
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Le Président du Burkina Faso, invité d’honneur à la première journée du Forum Afrique développement a été interpellé à propos de la demande du Maroc d'intégrer la CEDEAO.
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Le Burkina Faso, membre de l’institution sous régionale, avait déjà soutenu l’entrée du Maroc au sein de la Cédeao. Quinze pays africains sont membres de l’institution.
Sur la question de l’intégration du Maroc au sein de la Cédeao, le Président Kaboré a donné une réponse plus nette.
Selon M Kaboré, il faut la demande du Maroc soit soumise à la Conférence des chefs d'Etat qui est l'organe souverain pour l'admission d'un nouveau membre. Mais, en analysant sa réponse sur le sujet, c’est clair que, le Burkina Faso ne s’opposera pas à l’admission du Maroc comme pays membre.
"Les pays africains doivent œuvrer pour la mise en place d'une zone de libre-échange comme le préconise l'Union africaine", avait-il souligné. Et quand le micro lui est tendu, abordant à nouveau cette question, il ajoutera que "tout ce qui peut mener vers l'intégration de nos pays respectifs doit être favorisé".
Si la décision de dire Oui au Maroc comme pays membre de la Cédeao est de l’apanage de la conférence des chefs d’Etat, il faut reconnaître que, à priori, les conditions sont réunies et plaident en faveur de l'intégration par le Maroc d'une des communautés économiques les plus dynamiques du continent.
Rappelons que, après plus de 20 ans de retrait de l'Union africaine, le Maroc est revenu au sein de l'Union il y a quelques semaines.
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