Société
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La presse malienne de ce mercredi traite en priorité du 5ème anniversaire du coup d’Etat du capitaine Amadou Haya Sanogo et compagnie.
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Les journaux interpellent aussi les autorités sur la grève illimitée des médecins déclenchée le 9 mars et qui continue toujous
Il y a 5 ans, jour pour jour, les Maliens se réveillaient sous le nouveau pouvoir des putschistes, qui venaient de faire tomber le pouvoir du général Amadou Toumani Touré, la veille. Cette date anniversaire, bien que drainant de moins en moins de monde au fil des ans, ne passe pas inaperçue dans le pays.
‘’Tragique destin d’un général aux galons contestés’’, écrit Info-Matin, en parlant du chef de l’ex junte, Amadou Haya Sanogo, capitaine au moment du coup d’état, mais bombardé général plus d’une année après.
Le journal revient sur le film de la journée du 21 mars qui a abouti au coup d’Etat, heure par heure. Le Général Sanogo est actuellement en prison à Sélingué, il est jugé aux assisses pour ‘’assassinat de 21 militaires bérets rouges qui avaient tenté un contre coup d’Etat contre lui.’’
Le Combat lui propose un micro trottoir sur le sujet : les avis sont partagés quant à l’opportunité du coup d’Etat de 2012.
Certains continuent de l’applaudir, tandis que d’autres le regrettent amèrement. Egalement dans le Combat, il y l’avis de Makan Konaté, journaliste pro Sanogo, qui a défendu les putschistes à visage découvert. En clair, il dit que ‘’si ce n’était pas le coup d’Etat, IBK ne serait jamais au pouvoir.’’
Sur un tout autre plan, les quotidiens interpellent le gouvernement sur la grève illimitée des médecins en cours depuis le 9 mars.
‘’Grève illimitée du personnel de la santé, IBK interpellé’’, titre les Echos. ‘’Le gouvernement n’a cure de la santé des populations’’, déplore L’Indépendant, reprenant les propos d’un syndicaliste de la santé.
Pour la presse les victimes collatérales de cette grève se multiplient, et il faut faire quelque chose.
En Politique le Combat propose un sondage ‘’Mali-mètre 8’’ de la fondation Friedrich Ebert de Bamako. Une des principales conclusions de ce sondage montre que ‘’les Maliens ne sont satisfaits de la classe politique.’’
L’enquête a concerné 2142 Maliens. On y apprend notamment que ‘’55% des Maliens son préoccupés par la lutte contre la pauvreté, 25% estiment que la mise en œuvre de l’accord de paix avance, 64 % ont confiance en l’armée.’’
L’indépendant se focalise aussi sur la Justice et informe que le conseil supérieur de la magistrature qui se réunira jeudi sous la présidence de Ibrahim Boubacar Keita, pourrait décider de remplacer ‘’le procureur général près la cour d’appel de Bamako, Mamadou lamine Coulibaly, et le juge anti-corruption Alou Nampé.’’ La liste des postulants que le journal appel ‘’chamboulement attendu’’, n’est pas exhaustive.
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