Société
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Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur une panoplie de sujets dont les tractations pour la formation du nouveau gouvernement, la relation du Maroc avec l'Union européenne et la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.
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+Al Alam+ revient sur les tractations pour la formation du nouveau gouvernement. La publication estime que la décision du nouveau chef de gouvernement d’entamer ses négociations avec tous les partis politiques représentés au Parlement est indéniablement judicieuse, dans la mesure où cette démarche offrirait la possibilité de remédier aux lacunes du processus des concertations précédentes, faisant savoir que certains évoquaient une crise de confiance entre les partenaires politiques, alors que d’autres critiquaient la façon dont l’ancien chef de gouvernement gérait les négociations.
La réussite dans la formation du nouveau gouvernement ne serait pas profitable à une seule partie sans l’autre, mais à toute la Nation, constate-t-il, notant que le pays n’est plus en mesure de supporter davantage de gaspillage de temps dans les bisbilles.
+L’Economiste+, qui évoque la relation du Maroc avec l’Union européenne, fustige les alliés traditionnels, ceux de la vieille Europe, qui « s’interrogent sur la légalité du transit d'huile de poisson en provenance de Laâyoune ».
« En affirmant se conformer à la lettre au verdict de la Cour européenne de justice sur l’extension des accords commerciaux aux provinces du Sud, Madrid crée un précédent et nourrit de l’ambiguïté », déplore-t-il.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ aborde la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, célébrée chaque année le 21 mars. Le journal rappelle que les institutions nationales concernées par les droits de l’Homme, dont le Conseil national des droits de l’Homme, accordent une attention majeure à ce sujet et incitent les politiques publiques à faire davantage d’effort dans ce cadre.
La nouvelle politique adoptée en matière de migration est l'un des instruments pour intégrer les migrants, promouvoir la culture des droits de l’Homme dans la société et consolider la prise de conscience des Marocains dans ce domaine, en harmonie avec la définition de la discrimination raciale énoncée dans la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, approuvée par le Maroc en 1969, estime le quotidien.
+L’Opinion+ rapporte que le Maroc a réussi, depuis 2012, à démanteler environ 400 réseaux de trafic d'êtres humains.
Selon un représentant du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la migration, cité par le journal, l'année 2004 a été marquée par le démantèlement de 425 réseaux de trafic humain, alors que 19 réseaux ont été démantelés à fin mai 2016, notant que la stratégie nationale d'immigration, dont la deuxième phase a été lancée fin 2016, se veut un prélude essentiel pour protéger les migrants des réseaux spécialisés dans la traite d'êtres humains.
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