Société
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En prison à Sélingué au sud du Mali, le général Amadou Sanogo, chef de l’ex-junte malienne a rompu le silence. L’homme est inculpé d'assassinat et de complicité d'assassinat ». Son procès qui a débuté fin novembre dernier a été vite reporté.
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« Non ! Non ! Je préparais un coup depuis longtemps. Le 22 mars, j'ai tout simplement profité d'une situation». C’est la réponse qu’il donne quand on lui fait savoir que, le pouvoir lui a été offert sur un plateau d'argent par les véritables auteurs du putsch
Selon nos confrères de Rfi, le général a fait savoir que, après le coup, si des colonels et des généraux de l'armée malienne m'ont suivi, c'est parce que je suis un leader»
Au sujet des violations des droits de l’homme et les multiples arrestations, le général confie qu’il est intervenu pour apaiser des situations, ordonner des libérations
A la question de savoir, pourquoi a-t-il tenté de s’accrocher au pouvoir ? Le général rejette cette idée. Exprimant sa désaccord dans la médiation du Burkina dépêchée par la Cedeao peu après le putsch au Mali, Amadou Sanogo dit qu’il a des dossiers bien rangés. Il fait des allusions, croise les jambes et prévient : « Je ne vais protéger personne ».
Que pense-t-il du président malien de transition de l'époque Dioncounda Traoré et de son Premier ministre Diango Sissoko ? «J'ai beaucoup de respect pour eux ». L'actuel président malien ? « C'est un homme de parole.»
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