Société
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La grève des agents des impôts ne connaît pas encore de fin. Ce 20 mars 2017, le Syndicat des agents des impôts et des domaines (SNAID) attend poursuivre le mouvement.
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Pour la petite histoire, nous sommes le 19 décembre 2016 à laquelle, les agents des impôts se préparaient à aller en grève pour 120 heures. Mais, voilà. Le 18 décembre Mais il a été suspendu le 18 décembre 2017, le mouvement a été reporté suite à l’attaque terroriste de Nassoumbou qui a coûté la vie à une douzaine de soldats burkinabè.
La grève visait à exhorter le gouvernement à réfléchir et donner une suite à la plateforme revendicative des travailleurs. Or durant le temps de suspension de la grève, aucune suite n’a été donnée à ce jour. Raison pour les travailleurs, de reconduire leur mot d’ordre de grève suspendu.
« Nous avons dit que nous ne pouvons pas lever le mot de grève pour aller en négociations, ce d’autant plus que nous avons suspendu le mot de grève, mais cela n’a pas amené l’autorité à traiter de façon conséquente nos préoccupations», a expliqué Zakaria Bayiri. Avant de préciser : « Nous savons apprécier le contexte national pour lever ou maintenir un mot de grève et ce n’est pas au ministre de la fonction publique de nous donner des leçons en la matière » Le mouvement est donc maintenu. La grève se déroulera sur 120 heures à compter de ce 20 mars 2017 jusqu’au 24 mars 2017 sur toute l’étendue du territoire national.
Comme revendication, le syndicat revendique, entre autres : une amélioration des libertés démocratiques et syndicales et une bonne gouvernance administrative et fiscale. A ce propos, le SNAID proposait « la suppression de certains impôts, la réduction des taux de certaines taxes (TVA sur les produits de grande consommation, IUTS) contre l’augmentation des taux d’autres impôts, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale notamment dans le secteur minier, des téléphonies, des banques-assurance etc. ».
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