Politique
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L’opposition mauritanienne peut se réjouir. Elle qui a mené un combat farouche dans le cadre du projet de révision de la constitution initié par le gouvernement mauritanien.
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Après des meetings et des sensibilisations appelant les populations à voter contre le projet, les parlementaires l’ont finalement fait vendredi dernier. Le projet dans sa nouvelle monture, prévoit la suppression du sénat lui-même en tant qu'institution et le changement du drapeau national.
Soumis au sénat, le vote a été sans appel. Sur les 56 sénateurs, 33 ont voté contre le projet de révision qui leur a soumis par le gouvernement.
Bien avant ce vote sanction, le même texte qui a été soumis aux parlementaires le 9 mars dernier, est adopté sans difficulté.
En l’état actuel face à cette sanction des sénateurs, pour que le texte de la révision soit validé, il devait être adopté par chacune des deux chambres du parlement à la majorité des deux tiers et ensuite être soumis à un congrès parlementaire.
Seule issue qui reste au président mauritanien, la voie référendaire populaire, d’après les constitutionnalistes. Mais, sur ce terrain, rien n’est gagné d’avance. Car, l’opposition mène une lutte farouche couplée de sensibilisation pour appeler à voter contre le texte.
Rappelons avant le vote du sénat, l'opposition radicale, représentée par le Forum national pour l'unité et la démocratie (FNDU), avait appelé les sénateurs, lors d'une marche suivie d'un meeting le 11 mars à Nouakchott, à refuser de ''signer leur propre arrêt de mort''.
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