Société
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Les quotidiens maliens de ce mercredi s’intéressent essentiellement à la crise qui mine le football du pays, au front social marqué par plusieurs grèves et la coupure de l’électricité à l’Assemblée nationale pour non-paiement de factures.
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Info-Matin, à propos de la crise du football, met l’accent sur la mise en place, mardi, d’un comité provisoire de gestion de 19 membres.
Sidy Diallo, membre du Comité olympique, est nommé à la tête de ce comité provisoire relève le journal qui indique que le ministre des sports Housseini Amion Guindo, dément les rumeurs de l’annulation de la dissolution du bureau de la fédération malienne de football.
A l’Indépendant, autre quotidien malienne, le ministre a déclaré : « j’ai évoqué un sursis à l’application de la décision (de dissolution du bureau de la fédération) et non une annulation. La crise demeure malgré un début de dialogue avec la FIFA font remarquer les journaux.
Le Républicain titre sur la grève illimitée du secteur de la santé au Mali et « le silence coupable du gouvernement. » Le journal plutôt proche de l’opposition, affiche sur sa manchette les photos du ministre de la Santé, Marie Madeleine Togo, et Mamady Kané, secrétaire général du Syndicat national de la santé. Le journal s’indigne : « même si le service minimum est assuré, cela ne suffit pas », écrit-il rappelant les dommages que peut créer la grève illimitée déclenchée le jeudi 9 mars.
Le journal Le Combat s’est montré très original avec une caricature montrant le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, une main tirée par le patron de l’Union nationale des travailleurs du Mali et l’autre tirée par un ex- rebelle enturbanné. En guise de commentaire le journal écrit : ‘’Front politico-sécuritaire au Nord, front socio-économique au Sud ; le Mali pris en sandwich.’’
Il fait allusion à la multiplication des grèves (surtout les grèves illimitées pour les médecins, en cours, et celle des magistrats achevée il y a quelques semaines, de même que la situation dans le Nord qui ne s’apaise pas dans un contexte de recrudescence des attaques de la rébellion.
Enfin ce fait divers qui défraye la chronique. Cela est arrivé lundi à Bamako, l’électricité de l’Assemblée nationale a été brièvement coupée.
Le Combat écrit à ce propos : « Pour plus de 20 millions de FCFA de factures impayées, EDM (énergie du Mali), débranche l’Assemblée nationale ».
Le Républicain dit ne pas comprendre pourquoi cela est arrivé alors que l’Assemblée a « un budget annuel de 15 milliard de FCFA. » Le journal proche de l’opposition tire à boulets rouges sur les députés : « comment peut-on voter des lois et exiger leurs applications quand on ne s’acquitte pas de ses dettes ? », s’insurge-t-il.
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