Education
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Vers une année blanche au Gabon? Il est difficile de le prédire mais, les signaux sont au rouge. Et pour cause. Les enseignants du Gabon avaient arrêtés la date du 20 mars 2017 pour déclarer l’année scolaire blanche.
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Aujourd’hui 15 mars, il ne reste que cinq jours. Et de nombreux parents s’interrogent sur le sort de l’année scolaire. La grève illimitée déclenchée par la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) se poursuit. Comme revendications, le paiement du solde de vacations$ et celui de la prime d’incitation à la performance PIP du 2e trimestre 2015.
Les grévistes brandissent aussi l’organisation du concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure (ENS) et la régularisation des situations administratives des enseignants du pré primaire.
Les médias du Gabon font savoir que, « à défaut d’œuvrer pour trouver des solutions à ces revendications, le gouvernement a opté pour la manière forte, allant jusqu’à la suspension de solde à plus de 800 enseignants».
Le 11 mars dernier, pour ramollir leur position, la Conasysed, le Syndicats de l’éducation (Sena) et le groupe d’étudiants conscients ont à Libreville, sous l’égide de l’ONG Educaf, un document cadre dénommé «Plan Oulabou pour une sortie de crise».
Bien que ce document ait été signé, un certain nombre de préalables ont été posés, allant de la réhabilitation des soldes des enseignants, le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP), et bien d’autres.
Aux dernières nouvelles, on apprend que des négociations sont en cours et devaient intervenir avant la date butoir du 20 mars.
Pour les enseignants, si rien n’est fait avant cette date fatidique, ils considéreront que le gouvernement a opté pour l’année blanche. «En trois, mois il sera impossible de clôturer l’ensemble des programmes de l’année scolaire», avertit le corps enseignant.
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