Société
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Les quotidien maliens parus ce mardi traitent de l’attaque contre l’armée, lundi dans le nord du pays, faisant au moins deux soldats tués, et abordent aussi le front social en « ébullition».
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Alors que le premier bilan faisait état de deux soldats tués dans l’attaque contre le poste de l’armée à Fafa, dans le cercle d’Ansogo, non loin de la frontière nigérienne, le quotidien L’Indépendant croit savoir qu’au moins « 5 personnes ont été tuées dont 2 militaires et une femme ».
Les quotidiens Le Républicain et Nouvel Horizon s’accordent sur le bilan de 4 morts dont 2 militaires et autant de civils. Les journaux affirment également que 2 véhicules de l’armée ont été emportés par les assaillants.
Sur les circonstances de l’attaque, qui étaient restées obscures lundi, l’Indépendant nous apprend que « les assaillants ont ouvert le feu sur la patrouille de l’armée venue sécuriser la foire hebdomadaire du village de Fafa ».
« C’est après de rudes combats que l’armée a dû se retirer, la puissance de l’ennemi était supérieure », écrit Le Républicain.
L’attaque n’a pas été revendiquée mais « beaucoup y voient la main de la formation créée par la fusion de plusieurs groupes liés à AQMI et qui se fait appeler Jamaat Nasr Al islmam Wa Mousslimin », rapporte le même quotidien.
Toujours sur l’actualité liée à la crise au Nord, mais cette fois au plan judiciaire, L’Indépendant révèle que l’ex-commissaire de la police islamique du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest, MUJAO, Aliou Touré, incarcéré à Bamako depuis, a été présenté à la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako le 7 mars dernier.
Le journal croit savoir que sept chefs d’inculpation ont été retenus à l’encontre de l’homme qui a ordonné « des châtiments corporel et des lapidations » pendant l’occupation du Nord Mali en 2012.
Il s’agit de « crimes de guerres, atteinte à la sureté intérieure et extérieur de l’Etat, association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires, terrorisme, détention illégale d’armes, entre autres ».
Le front social est également abordé par la presse de ce mardi.
Le quotidien Les Echos nous apprend que le syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique observe une grève de 72 heures à compter de mardi.
Les enseignants du supérieur revendiquent de meilleures conditions de vie et de travail à travers cette grève dite « d’avertissement ».
Dans son article : « trois secteurs clés du pays paralysés par la récurrence de grèves » Le Républicain nous apprend que la section syndicale de la justice a déposé « un nouveau préavis de grève de 72 heures (du 28 au 30 mars prochains). »
Le journal rappelle que les hôpitaux sont paralysés par une grève illimitée depuis le 9 mars et que les magistrats viennent de reprendre le travail après plusieurs semaines de grève illimitée.
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