Société
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Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent leurs Unes à divers sujets notamment la réforme de la justice, le régime médicale d’assistance médicale, les personnes en situation de handicap et le retard de paiement inter-entreprises.
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+Assabah+ revient sur la réforme du système judiciaire, estimant que le gouvernement a raté une occasion historique pour réformer le système judiciaire, et l'accusant d'avoir sombré dans la procrastination, la menace et l'entêtement.
La publication estime que le ministère de la Justice ne dispose pas de stratégie pour une véritable réforme, lui reprochant une vision « unilatérale » et un manque de culture de partenariat en matière de gestion.
+L’Opinion+ relève que plus de 9 millions de personnes bénéficient du Régime d’assistance médicale (RAMED) à fin novembre 2015, dépassant la population cible (8,5 millions de bénéficiaires) et 3,4 millions de foyers immatriculés, ce qui permet d’afficher un taux de couverture dépassant les 100%.
Ces chiffres viennent d’être dévoilés par une étude co-publiée par la Direction des études et de la prévision financière et OCP Policy Center, un think tank marocain. Avant la généralisation du RAMED, le taux de couverture ne dépassait guère les 2,9%. L’année 2013 a connu une accélération remarquable, passant de 36,4% en janvier 2013 à 74,6% en décembre de la même année, rappelle le quotidien.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ aborde les droits de personnes en situation de handicap. Le journal appelle à mettre en place des politiques publiques et des stratégies susceptibles de promouvoir les conditions de cette catégorie de personnes et leur garantir l'accès aux différentes sphères de la vie.
+L'Economiste+ se penche sur le retard de paiement inter-entreprises, dénonçant des « pratiques de quasi prédation économique où les gros poissons finissent toujours par manger les plus petits ».
Les recours judiciaires étant difficilement envisageables, le créancier redoutant les représailles, cette dérive relance le débat sur la capacité d'autodiscipline de l'entreprise marocaine, relève la publication, mettant en garde contre « une propagation de l'épidémie » qui pourrait « induire des biais comportementaux catastrophiques ».
« Plus que le déballage de beaux principes, entre chartes et comités éthiques, dont certains se prévalent publiquement, le premier niveau d'exigence doit porter sur le respect scrupuleux des engagements contractuels vis-à-vis des fournisseurs », note-t-il.
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