Société
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L'accès à l'aéroport le plus fréquenté en Afrique, celui de Johannesburg a été bloqué vendredi par de centaines de taxis. Un blocus qui a occasionné de véritables bouchons sur des dizaines de kilomètres.
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Raison?, les chauffeurs protestaient contre Uber, affirmant que l'application de réservation mobile de voiture avec chauffeur n'a pas de permis des autorités pour opérer. Ils accusent l'application américaine de leur faire de la concurrence déloyale. Ce mécontentement des chauffeurs de taxi en Afrique du Sud, est celui qu'expriment aussi d'autres manifestants à Londres ou à New Dehli, là ou Uber continue de remettre en cause le modelé traditionnel de gestion sur le marché des taxis.
A Johannesburg, la police a réagi assurant que les chauffeurs de taxi n'avaient pas l'autorisation de manifester et les a forcé à quitter l'autoroute.
En Afrique du Sud, Uber a attiré ici plus d'un demi-million d'usagers et près de 4000 chauffeurs. Les conducteurs d'Uber, parfois victimes d'intimidation de la part des chauffeurs de taxis, ont demandé à leur compagnie de mieux les protéger.
L'application Uber fonctionne dans plusieurs villes africaines et a été lancée en Afrique du Sud il y a 4 ans.
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